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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 août 2023

Aux yeux des Acadiens, la Fête nationale de l’Acadie représente une occasion unique pour célébrer l’identité acadienne et souligner ses différents aspects culturel et linguistique. Un peu comme la Saint-Jean au Québec et dans certaines communautés francophones en milieu minoritaire. Dans cette série d’articles, Francité vous fait découvrir comment les Acadiens des provinces atlantiques célèbrent leur fête nationale qui a lieu chaque année le 15 août.

Festival Acadien de Clare – Gracieuseté

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Fête nationale de l’Acadie : Le « Franco-Tour de l’Île » embrase l’Î.-P.-É

La Fête nationale de l’Acadie, un marqueur de l’identité acadienne dans la Côte Ouest de Terre-Neuve

Les virées de Cédrick : Immersion à Clare durant la Fête nationale de l’Acadie

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 août 2023

Aux yeux des Acadiens, la Fête nationale de l’Acadie représente une occasion unique pour célébrer l’identité acadienne et souligner ses différents aspects culturel et linguistique. Un peu comme la Saint-Jean au Québec et dans certaines communautés francophones en milieu minoritaire. Dans cette série d’articles, Francité vous fait découvrir comment les Acadiens des provinces atlantiques célèbrent leur fête nationale qui a lieu chaque année le 15 août.

Péninsule de Port-au-Port – PHOTO : R.BRAZIER / SALUT CANADA

Bien qu’elle soit la province la plus anglophone du Canada avec près de 98% de locuteurs unilingues, Terre-Neuve-et-Labrador accueille depuis très longtemps une minorité francophone et acadienne.

Si aujourd’hui la majorité des francophones sont établis à Saint-Jean, la capitale de la province et son cœur battant, le fief historique de la francophonie Terre-Neuvienne demeure la péninsule de Port-au-Port dans l’Ouest de l’Île. C’est d’ailleurs dans cette région côtière et rurale où est née la Fédération des Francophones de Terre-Neuve et du Labrador en 1973. C’est aussi dans cette région où la première école francophone de Terre-Neuve-et-Labrador a vu le jour en 1984 dans le village de la Grand-Terre. Pareil pour le Gaboteur, le seul journal francophone de la province ainsi que plusieurs organismes francophones provinciaux. Bref, la péninsule de Port-au-Port fut le fer de lance de la francophonie et l’Acadie de Terre-Neuve-et-Labrador malgré tous les défis notoires dans les communautés minoritaires.

Fait historique important : cette région fut aussi l’un des premiers territoires fréquentés par les Français en Amérique du Nord. Encore aujourd’hui, les centaines de francophones et d’acadiens de la Péninsule de Port-au-Port soulignent avec ferveur leur identité à plusieurs occasions. Parmi elles, la Fête nationale de l’Acadie est une célébration incontournable.

Plusieurs festivités sont programmés par des organismes francophones locaux comme l’Association régionale de la Côte Ouest (ARCO) dans les trois localités francophones de la région, à savoir : Cap St-Georges, l’Anse-à-Canards et l’Île Rouge. Outre les aspects de célébration que l’on retrouve partout au Canada, jouer de la musique à l’accordéon est une tradition authentique dans la péninsule de Port-au-Port. Très souvent invités lors des festivités dans la région, les Frères Félix sont de véritables stars locales.

D’ailleurs, Bernard Félix – l’un des deux membres du duo – n’hésite pas à transmettre sa passion et le patrimoine aux élèves des deux écoles francophones de la Péninsule comme en témoigne cet article de Radio-Canada datant de 2019.

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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 12 août 2023

[LA RENCONTRE D’ONFR+]

Coco Belliveau fait rire avec des sujets parfois sensibles : féminisme, grossophobie, pansexualité, autisme, agressions sexuelles, etc. De son propre aveu, l’humoriste fait les blagues qu’elle aurait eu besoin d’entendre. Et ça fonctionne. À quelques jours de la Fête nationale de l’Acadie, ONFR+ a rencontré cette artiste originaire de Grand-Sault, au Nouveau-Brunswick.

Coco Belliveau est une habituée du Womansplaning show, un spectacle où des humoristes expliquent des concepts féministes à travers leurs blagues. Crédit image: Ariane Famelard

« Comment vous définissez-vous comme artiste ?

Je dis humoriste disciplinaire, parce qu’artiste multidisciplinaire ratissait trop large. L’humour est la racine de tous mes éléments. Quand on me demande quel style d’humour, je dis politico-social. C’est intentionnellement vague.

Comment l’humour est-il arrivé dans votre vie ?

Je n’étais pas particulièrement drôle quand j’étais jeune. Ma famille a été surprise de mon choix. J’étais drôle, mais pas de façon intentionnelle. C’est ce que je voulais aller chercher.

Je faisais de l’improvisation et du théâtre. J’étais obsédée par les gens drôles. Pour moi, c’est un signe d’intellect. J’ai essayé l’humour. Je n’étais pas bonne, mais ça ne m’a jamais dérangée. Si j’ai envie de le faire, je le fais, c’est tout.

Coco Belliveau était d’abord incrédule quand un juge d’un concours d’humour lui a parlé de l’École nationale de l’humour (ÉNH). Crédit image : Émilie Lapointe

Je ne voyais pas ça comme un métier, parce qu’il n’y a pas une grande industrie de l’humour au Nouveau-Brunswick. Après un concours, un juge m’a dit que je devrais aller à l’École nationale de l’humour (ÉNH), que j’avais du potentiel, mais que je manquais d’organisation.

Pour moi, c’était vraiment gros de quitter le Nouveau-Brunswick. Mais j’y ai été et, t’sais, comme des fois tu cliques sur le bonheur ? Je ne suis pas matinale, mais je me réveillais avec la hâte d’aller rire avec ces gens. Je suis choyée, parce que c’est tellement difficile de trouver ce qu’on veut faire dans la vie, et ça a coulé naturellement pour moi.

Comment s’est passé le changement du Nouveau-Brunswick à Montréal ?

C’était difficile. Je suis très sensorielle. Je suis sur le spectre de l’autisme. Je trouvais ça super bruyant. Et rencontrer de nouvelles personnes, c’est difficile pour moi. Mon père était malade en plus… Avec le temps, j’ai appris à aimer Montréal. Mes deux meilleurs amis y ont déménagé. J’ai trouvé des points de repère et une autre famille, choisie.

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RADIO-CANADA – Publié le dimanche 13 août 2023

Une délégation de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon qui perpétue la tradition des doris, étaient de passage dans la Péninsule acadienne, samedi. Le bateau typique à leur coin de pays a ravivé de bons souvenirs, à Caraquet.

Un doris peint aux couleurs de l’Acadie.
PHOTO : RADIO-CANADA

Le doris est une embarcation en bois qui était utilisée pour la pêche en Amérique du Nord au 19e siècle. Il s’agissait du bateau de pêche primée de l’archipel français, qui en avait plus de 500 à l’époque.

C’est aussi une embarcation de pêche en bois qui est connue, à Caraquet : on en retrouve une, peinte aux couleurs acadiennes et mise en évidence par le Festival acadien, à l’avant du Centre culturel de Caraquet.

Déniché à Saint-Simon, ce doris a été fabriqué comme on le faisait à l’époque.

On n’a pas totalement éclairci son origine, précise le maire de la Ville de Caraquet, Bernard Thériault.

On pense qu’il aurait été construit il y a une trentaine ou une quarantaine d’années passées, probablement à l’école des pêches dans un programme de construction navale à partir d’un plan saint-pierrais, poursuit-il.

Le doris acadien n’a cependant pas pris l’eau depuis plusieurs années.

Passionnés de doris

Dans le cadre du Festival acadien de Caraquet, le président de l’association miquelonnaise Les Zigotos, Gérard Hélène, a présenté un exposé sur l’histoire du doris et sa fabrication.

Au fil du temps, les pêcheurs Saint-Pierre-et-Miquelon ont priorisé d’autres types d’embarcation, plus adaptés à la réalité maritime des îles.

Des membres des Zygotos.
PHOTO : FACEBOOK

PHOTO : FACEBOOK : ZIGOTOS SPM

Cependant, l’association des Zigotos, passionnée, a perpétué la tradition de son usage.

Quand nous avons repris l’association, il y a une douzaine d’années, il n’en restait qu’un. Aujourd’hui, l’association en possède douze. Douze doris qui naviguent et douze doris qui ont une histoire, dit Gérard Hélène.

Bien qu’une centaine de bénévoles fassent partie de l’Association des Zigotos, garder vivante la tradition du doris à Saint-Pierre-et-Miquelon n’est pas chose facile, puisqu’il existe peu de relève.

Il y a quelques jeunes, il n’y en a pas beaucoup. Il y a ici mon petit-fils qui nous donne un petit coup de main de temps en temps. Mais, autrement, il n’y en a pas vraiment, se désole Gérard Hélène.

Communautés de la morue

La ville de Caraquet et les îles Saint-Pierre-et-Miquelon sont deux territoires liés par l’Histoire.

Saint-Pierre-et-Miquelon a fait vivre la presque totalité de la Péninsule acadienne durant la prohibition puisque nos pêcheurs sont devenus des marchands d’alcool avec leur collaboration, raconte le maire Thériault

La présentation des Zigotos, à Caraquet, le 12 août 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA

PHOTO : RADIO-CANADA

Si se réunir pour parler de doris était un geste de rapprochement, le maire Thériault souhaite maintenant que les échanges entre Caraquet et l’archipel français se poursuivent.

On est nées toutes les deux communautés de la morue. On continue à vivre de la mer et de la pêche et bien sûr la culture française est le trait d’union entre ces deux groupes, conclut le maire Thériault.

D’après le reportage de Mario Mercier

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RADIO-CANADA – Julie Sicot, publié le 14 août 2023

Ce sont 250 années de relations qui unissent cette région française et l’Acadie.

La Maison de l’Acadie est située à La Chaussée, en France.
PHOTO : GRACIEUSETÉ

La fête nationale de l’Acadie, le 15 août, se célèbre aussi en dehors des frontières canadiennes.

Dans le Poitou, en France, de nombreuses activités sont prévues du 13 au 15 août pour continuer à faire connaître et vivre cette histoire.

Le département de la Vienne a la chance exceptionnelle de faire partie des lieux d’où sont partis les Français qui sont devenus des Acadiens, et où sont revenus les Acadiens après le Grand Dérangement, raconte Catherine Servant, coprésidente de la Maison de l’Acadie, située à La Chaussée, au nord de Poitiers.

La Maison de l’Acadie est située à La Chaussée, en France.
PHOTO : GRACIEUSETÉ

Depuis 1984, ce musée fait découvrir l’histoire des familles locales parties vivre en Nouvelle-France.

C’est exceptionnel, je crois qu’il n’y a pas d’autres départements à avoir cette histoire, ajoute Catherine Servant.

Des associations locales, comme l’association des Cousins acadiens du Poitou ou la Maison de l’Acadie, continuent de faire vivre cette relation unique entre le Poitou et le Canada.

Florence Font (au centre) est coprésidente et guide à la Maison de l’Acadie.
PHOTO : GRACIEUSETÉ

Cette année, les festivités du 15 août ont une importance particulière, puisque cela fait 250 ans que des Acadiens sont revenus en France après le Grand Dérangement.

En 1773, près de 1500 Acadiens ont en effet été rapatriés du Canada vers le Poitou. Là, dans le centre-ouest de la France, 57 fermes ont été construites dans huit villages, sur ce que l’on a appelé la Ligne acadienne entre Châtellerault et Saint-Savin.

La Maison de l’Acadie
PHOTO : GRACIEUSETÉ

Peu de familles restèrent finalement en France, et beaucoup repartirent en Amérique. Malgré tout, le lien se maintient entre ce coin de l’Hexagone et leurs cousins acadiens, même si, comme le reconnaît Catherine Servant, la majorité des Français ignorent cette histoire.

Un lieu de mémoire

Chaque année, la Maison de l’Acadie accueille près de 500 visiteurs. C’est un lieu de mémoire, confie Catherine Servant. On reçoit beaucoup d’Acadiens américains qui viennent chercher leurs racines. On a une belle clientèle internationale.

Le drapeau de l’Acadie et le drapeau cajun déployés par des visiteurs de la Maison de l’Acadie, en France.
PHOTO : GRACIEUSETÉ

Il faut raconter qu’à une époque, des Français sont partis parce qu’en France, c’était compliqué, ajoute Florence Font, coprésidente et guide à la Maison de l’Acadie. Il n’y avait rien à manger. Ces Français étaient heureux de s’installer là-bas, et on est toujours aussi heureux de recevoir les Canadiens.

Pour les festivités du 15 août, une délégation d’Acadiens est justement présente dans cette région de la France. Le ministre néo-brunswickois de la Francophonie, Glen Savoie, est déjà sur place. Il doit rencontrer le président du conseil départemental de la Vienne, Alain Pichon.

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ONFR+ – Diego Elizondo, publié le 12 août 2023

[CHRONIQUE]

Il y a un an, Gisèle Lalonde nous quittait. Tous ont salué unanimement, et à juste titre, sa remarquable vie consacrée à la francophonie ontarienne. Si cette véritable icône de la francophonie sera à jamais associée au mouvement S.O.S. Montfort qu’elle a présidé, cette chronique propose de faire découvrir sa contribution méconnue dans le domaine du patrimoine franco-ontarien.

Après avoir mis en valeur le patrimoine franco-ontarien de son vivant, Gisèle Lalonde, fait maintenant son entrée dans l’histoire, au musée et dans notre toponymie.

Gisèle Lalonde s’adresse à une foule de 10 000 personnes rassemblées lors du Grand Ralliement le 22 mars 1997 au Centre municipal d’Ottawa. Crédit photo: Hôpital Montfort

L’HISTOIRE

Le moins qu’on puisse dire c’est que Gisèle Lalonde a toujours eu le sens de l’histoire. Elle y consacre une grande importance dans son implication communautaire.

Cela commence tôt à l’école avec l’influence que la congrégation religieuse des Filles de la Sagesse a eue sur elle : « elles m’ont enseigné mes droits de femme, à apprendre à me dépasser, l’attachement à mon histoire, à mon patrimoine et le respect », déclarait-elle en 2010.

AU CENTRE FRANCO-ONTARIEN DE RESSOURCES PÉDAGOGIQUES

À titre de directrice générale fondatrice du Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques (CFORP), elle fait publier de 1978 à 1984 trois séries de livres sur l’histoire de villes et villages franco-ontariens, de partout en province. Mieux connus sous le nom de « PRO-F-ONT » (diminutif de Projet franco-ontarien), ces livres d’histoires destinés aux salles de classes du secondaire furent parmi les premiers documents qui permettaient aux Franco-Ontariens de connaître l’histoire de leur localité. 

Gisèle Lalonde présente au maire de la Cité de Vanier, Bernard Grandmaître, le livre sur l’histoire de Vanier de la série « PRO-F-ONT », publié aux éditions du CFORP. Source : Gisèle Lalonde, Jusqu’au bout ! Ottawa, Le Nordir, 2003, 337 p

En 1984, l’année du 10ᵉ anniversaire du CFORP (et des festivités du bicentenaire de l’Ontario), pour marquer ce double jalon, paraît un agenda historique sur l’Ontario français. Une première du genre.

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RADIO-CANADA – Mathilde Gautier, publié le 10 août 2023

Les faillites d’Astrid, une nouvelle websérie écrite et réalisée par la Franco-manitobaine Elena Sturk-Lussier, est en préparation. L’histoire se passe à Saint-Boniface.

Alice Blondeau, dans le rôle d’Astrid, revisite son Saint-Boniface et réfléchit à son retour dans la petite communauté franco-manitobaine après un échec à Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

La jeune étudiante franco-manitobaine Astrid part étudier à Montréal avec l’espoir de ne jamais revenir à Saint-Boniface. Cependant, elle échoue dans ses études et décide de revenir pour soutenir sa jeune sœur, qui traverse un moment difficile.

Cette histoire fait écho à la réalité de nombreux Franco-Manitobains.

Quitter pour aller à la grande ville, quitter pour aller à Montréal… c’est la réalité de beaucoup de gens qui partent et qui reviennent. Moi-même, je suis revenue à ma petite communauté après être partie, avoue la scénariste et réalisatrice Elena Sturk-Lussier.

On a alors le sentiment d’être en faillite, mais on retrouve aussi cette merveilleuse solidarité de notre communauté, poursuit-elle.

Le personnage d’Astrid est interprété par Alice Blondeau. La comédienne vient du Québec et a été accompagnée par Micheline Marchildon pour apprendre à parler le français avec un accent franco-manitobain. Sa jeune sœur est interprétée par la Franco-Manitobaine Zoé Gagnon.

PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Afin de pouvoir diffuser cette série de six épisodes d’une quinzaine de minutes, Elena Sturk-Lussier a besoin de présenter aux diffuseurs et aux bailleurs de fonds une preuve de concept tournée en une journée dans Saint-Boniface.

Le tournage de la preuve de concept a eu lieu à Saint-Boniface durant toute une journée.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

En deux minutes, les gens doivent comprendre de quoi parle la série, explique Elena Sturk-Lussier.

Cette dernière a obtenu une subvention du Fonds indépendant de production pour réaliser une preuve de concept. C’est la première étape avant d’envisager d’aller plus loin dans la production et la réalisation de la websérie.

Une collaboration mère-fille

La productrice Danielle Sturk accompagne sa fille dans ce projet. Elle trouve son chemin et je suis là pour la soutenir du mieux que je peux, dit-elle.

Cette collaboration mère-fille n’est pas la première. Elena Sturk-Lussier est passionnée d’écriture depuis son plus jeune âge. Danielle Sturk et elle ont travaillé ensemble de nombreuses années auparavant sur d’autres projets, mais de manière plus privée.

Danielle Sturk avoue qu’elle doit apprendre à ne pas parler tout le temps de travail avec sa fille. «Elena sait mettre des frontières entre la vie privée et la vie professionnelle et je dois apprendre à le faire davantage», dit-elle.

PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

C’est la première fois que Danielle Sturk produit pour une autre personne. Mon rôle est de trouver des financiers qui s’intéressent à ce projet et un diffuseur qui accepte d’accueillir cette série sur sa plateforme, explique-t-elle.

En évoquant l’industrie du cinéma au Manitoba, Danielle Sturk constate que de plus en plus de séries sont produites localement par et avec des professionnels franco-manitobains.

Le cinéaste franco-manitobain Stéphane Oystryk est d’ailleurs consultant en scénarisation pour le projet d’Elena Sturk-Lussier.

On n’est pas uniquement une industrie de services pour les idées des autres; on est aussi des créateurs au Manitoba. C’est ce qui me rend la plus fière dans ce projet : c’est de pouvoir soutenir une nouvelle voix créatrice d’ici, soutient Danielle Sturk.

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 10 août 2023

SCARBOROUGH  Si la nageuse franco-ontarienne de Sudbury s’est illustrée avec un total de quatre médailles lors des Championnats nationaux, son coéquipier Alexandre Landy s’est quant à lui révélé lors de l’ultime journée de compétition avec une médaille de bronze sur le 200m brasse. Le nageur a terminé troisième, ce 6 août. Petite présentation de ce jeune nageur franco-sudburois qui pourrait faire parler de lui dans les années à venir. 

Alexandre Landry est un nageur franco-ontarien qui représentait Sudbury aux Championnats nationaux de natation à Scarborough. Il a fini 3ᵉ sur le 200m brasse. Crédit image: Daniel Landry

Tous les regards franco-ontariens étaient tournés vers Nina Kucheran pour les Championnats canadiens de natation qui se déroulaient au Centre Panaméricain de Scarborough du 1ᵉʳ au 6 août. La brasseuse francophone, qui représentait sa ville natale de Sudbury, faisait partie des favorites dans sa discipline et ses distances de prédilection (50m, 100m et 200m). 

Si au final Nina s’est heurtée dans chaque course à Rachel Nicol, nageuse expérimentée qui a raflé toutes les premières places, elle a tout de même signé des podiums de façon très engagée sur chaque course. Malgré la déception de ne pas avoir battu ses records personnels, Kucheran a été en mesure de s’évaluer face à la concurrence. Elle ira en Floride – après des vacances bien méritées – ayant en tête l’envie de progresser tout en s’appuyant sur ses performances aux Championnats nationaux. 

ALEXANDRE LANDRY, LA BELLE SURPRISE 

De manière plus inattendue, son coéquipier de l’équipe de natation de Sudbury (Sudbury Laurentian Swim Club), Alexandre Landry s’est totalement révélé sur la compétition. Le natif de Hanmer a battu ses records personnels sur deux de ses trois disciplines de prédilection, les 50m (29”14) et 200m brasse (2’18”55). Au-delà de ce record, c’est une médaille de bronze que le jeune nageur de 20 ans a empoché sur le 200m. 

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 2 août 2023

Aux yeux des Acadiens, la Fête nationale de l’Acadie représente une occasion unique pour célébrer l’identité acadienne et souligner ses différents aspects culturel et linguistique. Un peu comme la Saint-Jean au Québec et dans certaines communautés francophones en milieu minoritaire. Dans cette série d’articles, Francité vous fait découvrir comment les Acadiens des provinces atlantiques célèbrent leur fête nationale qui a lieu chaque année le 15 août.

Le Tintamarre de Charlottetown. Crédit Photo : Radio-Canada

Comme à l’accoutumée, la communauté acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard se prépare avec enthousiasme à célébrer la Fête nationale de l’Acadie. Cette année encore, les festivités prendront la forme du « Franco-Tour de l’Île » comme depuis 2 ans déjà.

En fait, chaque centre scolaire communautaire organise une célébration, garantissant ainsi une célébration vibrante dans toutes les régions de l’Île !

Selon la Société acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard (SAF’Île), le « Franco-Tour de l’Île » est l’occasion idéale pour la communauté acadienne et francophone de célébrer sa culture et son patrimoine de manière festive et conviviale.

De multiples activités sont prévues pour divertir les personnes participantes de tous âges. Jonglage, spectacles de claquettes, musique live, et autres animations seront au menu pour faire vibrer les cœurs et émerveiller les foules.

La célébration se tiendra dans différents lieux emblématiques de l’Île-du-Prince-Édouard, dont le Parc Bicentenaire à Prince-Ouest, le Terrain de l’Exposition agricole et du Festival acadien à Évangéline, la mairie de Summerside et Spinnacker’s Landing à Summerside, le Tintamarre à Rustico et la Banque des Fermiers, ainsi que Founder’s Food Hall et la mairie de Charlottetown.

Une photo archive d’un tintamarre qui a eu lieu dans la région Évangéline il y a quelques années.

Tout au long de la journée, les personnes auront l’occasion de déguster des spécialités culinaires acadiennes, d’explorer des stands d’artisanat local et de profiter d’activités pour les enfants, dont du maquillage festif.

« La Fête nationale de l’Acadie sur l’Île-du-Prince-Édouard promet d’être une célébration inoubliable, mettant en valeur la culture et la fierté acadienne à travers divers événements festifs dans les communautés locales », souligne la SAF’Île dans un communiqué.

L’événement sera ouvert à toutes les personnes, qu’elles soient membres de la communauté acadienne ou non, car la Fête nationale de l’Acadie est aussi, selon la SAF’Île, une opportunité d’en apprendre davantage sur la culture et l’histoire de cette belle communauté.

Notons, enfin, que la SAF’Île est une organisation dédiée à la promotion et à la défense des droits et des intérêts de la communauté acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard. Elle soutient les initiatives visant à renforcer la présence et le rayonnement de la langue et de la culture françaises sur l’Île.

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RADIO-CANADA – Publié le 9 août 2023

La cinéaste saskatchewanaise Jessie Short réalise un documentaire sur son grand-oncle Édouard Beaupré, aussi connu comme le géant de Willow Bunch.

Édouard Beaupré a connu une gloire éphémère en tant qu’homme fort, lutteur et artiste de cirque.
PHOTO : (GRACIEUSETÉ : WILLOW BUNCH MUSEUM)

Elle s’est basée sur des souvenirs transmis par ses grands-parents et ses parents ainsi que sur ses propres souvenirs pour raconter une histoire plus intime de celui qui était un artiste de cirque et qui mesurait 2,52 m (soit 8 pi 3 po).

La taille d’Édouard Beaupré était attribuée au gigantisme hypophysaire, une maladie très rare dans laquelle une tumeur de l’hypophyse entraîne la production d’un taux excessif d’hormones de croissance.

Le natif de Willow Bunch, qu’on appelait aussi le gentil géant, a connu une gloire éphémère en tant qu’homme fort, lutteur et artiste de cirque. En raison de sa grande taille, il attirait l’attention partout où il allait.

Jessie Short indique qu’elle souhaite transmettre l’histoire d’Édouard Beaupré et mettre en évidence son héritage métis. Cet homme parlait le français, l’anglais, le cri, le sioux et le michif.

Le tournage a débuté dans la région de Willow Bunch avec l’appui de l’Office national du film du Canada.

La cinéaste Jessie Short veut raconter l’histoire de son grand-oncle.
PHOTO : RADIO-CANADA / LOUISE BIGEAGLE

PHOTO : RADIO-CANADA / LOUISE BIGEAGLE

Édouard Beaupré est né à Willow Bunch en 1881 et était l’aîné des enfants de Gaspard Beaupré, un Franco-Canadien originaire du Québec.

Sa mère, Florestine Piché, qui était d’origine crie et métisse, s’est installée à Willow Bunch avec sa famille, après avoir quitté le Manitoba à cause de la Résistance de la rivière Rouge.

Les souvenirs d’un gentil géant

Jessie Short dit avoir grandi en entendant des histoires sur son grand-oncle, une personne qui a atteint sa grande taille alors qu’il n’avait que 9 ans.

Elle raconte que son père lui parlait souvent de l’époque de son enfance, surtout quand il se rendait à la ferme de ses grands-parents et qu’il voyait les vêtements d’Édouard Beaupré. Sa grand-mère les avait gardés soigneusement, en souvenir de son frère.

Quand ils étaient enfants, lui et ses frères et sœurs essayaient de faire entrer autant d’enfants que possible dans le manteau géant; ce genre de choses, raconte Jessie Short.

Édouard Beaupré est décédé en 1904 d’une hémorragie pulmonaire alors qu’il n’avait que 23 ans. Il se trouvait alors à Saint-Louis, dans l’État du Missouri.

Lorsque son père est venu de la Saskatchewan pour ramener le corps d’Édouard Beaupré chez lui, il s’est rendu compte qu’il n’avait pas assez d’argent. Cependant, sa dépouille n’a pas été enterrée à Saint-Louis, aux États-Unis.

À l’insu de sa famille, son corps avait été embaumé et exposé dans la vitrine d’un magasin local, pour se retrouver à Montréal, dans un musée, en 1905.

Peu de temps après, un cirque avait pris possession de sa dépouille, avant de le jeter dans un entrepôt en raison d’une faillite.

Le corps d’Édouard Beaupré avait été retrouvé par des enfants quelque temps après et avait été récupéré par l’Université de Montréal, qui l’a soumis à un processus de momification et l’a conservé dans une boîte en verre jusque dans les années 1970.

Lorsqu’Ovila Lespérance – qui est un des neveux d’Édouard Beaupré – a découvert le corps de son oncle à l’université, en 1970, cela a été un choc pour lui.

L’Université de Montréal a rendu son corps à la famille en 1989, et un an plus tard, il a été enterré à Willow Bunch par des membres de cette dernière.

Une statue d’Édouard Beaupré se trouve aujourd’hui devant le musée de Willow Bunch.

Avec les informations de Louis BigEagle

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RADIO-CANADA – Publié le 9 août 2023

Le Centre communautaire francophone de Truro organise cette année encore des festivités pour la fête nationale de l’Acadie.

La coordonnatrice de projet au Centre communautaire francophone de Truro, Jillian Ford-King, est heureuse de pouvoir participer à des événements tout en français avec sa famille.
PHOTO : FACEBOOK/CENTRE COMMUNAUTAIRE FRANCOPHONE DE TRURO

Le festival Quinzou che’nous propose toutes sortes de spectacles et d’événements pour faire rayonner l’Acadie et le français dans le nord de la Nouvelle-Écosse.

Chaque année, c’est plus grand, c’est plus gros, y a plus d’événements, y a plus de spectacles, y a plus de choses à faire avec les jeunes, assure Jillian Ford-King, la coordonnatrice de projet au Centre communautaire francophone de Truro. Cette année, c’est la même chose!

Le centre organise une levée du drapeau acadien qui sera suivie par toutes sortes d’activités, dont une soirée acadienne le samedi soir. Le souper théâtre qui était prévu est annulé, mais le groupe Lorraine et les Brew Boys va donner un spectacle.

Les membres du groupe Moyenne Rig seront au festival «Quinzou che’nous», le dimanche 13 août. PHOTO : ÉRIC KENNEDY

Dimanche, c’est notre gros événement où on ferme la rue, puis on a des jeux pour enfants et du maquillage, on a de la musique, puis de la nourriture, c’est vraiment quelque chose, témoigne Jillian Ford-King. Il faut vraiment être là aux activités.

Dimanche, c’est aussi le jour du tintamarre à pied de Truro qui commencera à l’hôtel de ville et se terminera devant la scène principale, où la cérémonie d’ouverture aura lieu par la suite. Les spectateurs pourront y voir un magicien, de la danse africaine et les sœurs Aucoin qui vont chanter et danser sur de la musique acadienne.

Leur spectacle sera suivi de celui de Moyenne Rig, un groupe de musiciens de neuvième année de la région de Saint-Jean au Nouveau-Brunswick qui fait sensation sur les réseaux sociaux. L’artiste Vickie Deveau sera aussi du spectacle en soirée.

Vickie Deveau remporte le concours de la Chanson Étoile, en partie choisie par le public.
PHOTO : RADIO-CANADA

Comme Acadienne ici, à Truro, qui est un endroit majoritairement anglophone, amener mes trois enfants puis leur montrer que oui c’est un endroit anglophone, mais qu’on peut s’amuser en français, ça fait vraiment la différence, confie Jillian Ford-King.

C’est vraiment quelque chose de spécial pour moi et pour les autres familles qui sont francophones dans la communauté.

Le festival Quinzou che’nous est un événement festif, bien sûr, mais il invite aussi les francophones de la région à donner aux plus démunis. La plupart des activités sont gratuites et subventionnées par de nombreux commanditaires, et les festivaliers sont invités à apporter des denrées non périssables ou à faire un don.

L’année passée, on a eu, je crois, 800 livres de nourriture à donner, puis on a reçu 1000 $, dit la coordonnatrice de projet. Alors, c’est vraiment bien!

Avec les informations d’une entrevue de l’émission La mouvée

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RADIO-CANADA – Publié le 8 août 2023

Le cinéaste fransaskois Simon Garez a remporté le prix du meilleur court métrage au Festival international du film de Regina (Regina International Film Festival and Awards, ou RIFFA) grâce à son film Un paradis pour les abeilles.

Le cinéaste a aussi remporté un prix au festival Cinéma sous les étoiles à Montréal pour son film.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE SIMON GARREZ

Le prix du RIFFA en dit long pour le cinéaste originaire de Nipawin, déjà récompensé pour son film au festival Cinéma sous les étoiles la semaine dernière.

C’est superbe; c’est vraiment un sentiment incroyable, parce que la plupart de ma vie, je l’ai passée ici. J’ai grandi et je suis né ici, j’ai quitté la province pendant quelques années, mais je suis revenu, se réjouit Simon Garez.

Gagner un prix à Regina, en Saskatchewan, ça me fait quelque chose.

Une citation de Simon Garez, cinéaste fransaskois

Simon Garez explique que son film est contemplatif et sans dialogue. Il traite des difficultés d’un apiculteur qui fait face à la mort de ses abeilles.

Il découvre qu’elles n’ont pas survécu à l’hiver et il essaie de comprendre ce qui s’est passé.

Beaucoup de gens de nos jours savent que les abeilles ont un problème et, c’est vrai, il y a des problèmes sérieux avec les abeilles, mais ce n’est pas le thème principal du film, précise M. Garez. Le film, c’est plutôt à propos d’un apiculteur qui est en train de gérer ses problèmes.

Simon Garez a tenu à présenter un discours de remerciement partiellement en français lors de la cérémonie de remise des prix; une façon, selon lui, d’affirmer la présence francophone en Saskatchewan.

Je souhaite avoir plus d’opportunités de parler en français, parce que la Saskatchewan est une province anglophone, et c’est vraiment important pour moi de préserver mon héritage français, a-t-il dit.

«Hum of Spring/Un paradis pour les abeilles» est un film qui dresse le portait d’un apiculteur de la Saskatchewan qui tente de maintenir ses colonies en vie à l’approche du printemps.
PHOTO : DEVAN SCOTT / SIMON GAREZ

Le cinéaste fransaskois ne compte pas s’arrêter là et a déjà d’autres projets en tête.

J’ai envie de filmer un nouveau film, quelque chose de très court et qui est complètement différent d’Un paradis pour les abeilles.

Avec les informations de Raphaële Frigon

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 9 août 2023

[VIRÉES D’ÉTÉ]

PAIN COURT – Dans la petite dépendance qui jouxte une grande maison autrefois centre de recherche agronome et témoin des années glorieuses de l’empire agricole franco-ontarien, Paul Roy feuillette des livres historiques et de témoignages relatant les origines de son village.

Nous sommes à Pain Court, un des nombreux villages ruraux de la municipalité de Chatham-Kent. Encore aujourd’hui quasi exclusivement tournée vers l’agriculture, cette contrée du Sud-Ouest ontarien a vu se faire et se défaire des empires francophones détenant les clés d’un secteur florissant, qui a connu une profonde mutation industrielle.

Pour témoigner de cette richesse francophone passée, M. Roy a créé un site internet qu’il s’efforce de mettre à jour au fil de nouvelles découvertes photographiques et généalogiques. S’appuyant sur de précieuses ressources documentaires et des témoignages, bonjourpaincourt.ca tente de reconstituer en français et en anglais le passé du village, de son peuplement au détour du 18e siècle à nos jours, en passant par son 150e anniversaire en 2004.

« De Pain Court sont partis de nombreuses de familles qui se sont installées à travers le monde. Certaines veulent garder leurs racines. C’est pour cela que je veux les leur transmettre », raconte ce natif du village.

À 82 ans, il est déterminé à ne pas laisser sombrer dans l’oubli l’héritage francophone de son village. Sa mission du moment : raconter l’âge d’or de l’agriculture franco-ontarienne et identifier une cinquantaine de lieux emblématiques du patrimoine local, de la croix de quartier aux écoles en passant par la forge ou bien encore l’hôtel. «  Il reste beaucoup à faire », convient-il. « On aurait besoin d’un bon webmestre. »

Ne parvenant pas à engager un développeur francophone, M. Roy a entraîné dans sa passion un étudiant anglophone du coin capable d’actualiser le site web qui a franchi le cap de dix ans d’existence. Ces amis lui prêtent main-forte dans ses recherches, chaque fois qu’ils le peuvent.

AU COMMENCEMENT : UN CURÉ ET DES CHAMPS

Cet ancien vice-président au sein de la compagnie King Grain and Seed, qui a consacré sa carrière à la recherche et au développement de semences hybrides, raconte comment le curé a métamorphosé le petit village balbutiant et façonné son histoire francophone : « Il a construit l’église, le couvent et l’école. Tout est parti de là. »

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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le août 2023

[VIRÉES D’ÉTÉ]

CARLSBAD SPRINGS – La réputation de cet ancien village et son évolution dans le temps vont en étonner plus d’un. Devenu un quartier d’Osgood, lui-même un quartier de la Ville d’Ottawa, Carlsbad Springs semble en continuelle transformation. La résilience de ses habitants et la nature qui l’entoure en font un lieu surprenant.

À la découverte de Carlsbad Springs, un ancien village francophone, aujourd’hui quartier d’Ottawa. Crédit image: Rose Grzela

Il est d’ailleurs difficile de situer les limites de ce quartier situé à environ 20 kilomètres du centre d’Ottawa. Son histoire montre à quel point il a été un lieu de prestige.

Connu sous le nom de « Cathartic » dans les années 1860, en raison des supposées qualités curatives de ses eaux, Carlsbad Springs possédait plusieurs sources d’eau, tourbières et autres ruisseaux. Son eau salée contenait du soufre et plusieurs sources contenaient du gaz naturel.

Au début de la grande ère ferroviaire qu’a connu le Canada, les visiteurs de Montréal, Ottawa et même d’Europe convergeaient ici pour soigner leurs maladies, des troubles tels que le rhumatisme, des problèmes dermatologiques, gynécologiques, neurologiques ou encore digestifs. Plusieurs hôtels de cures thermales accueillaient les curistes venus du monde entier pour séjourner dans ce lieu atypique.

Dernier édicule au-dessus d’une source d’eau à Carlsbad Springs. Crédit image : P199 travail personnel via Wikimedia Commons, CC BY-SA 3.0

UN LIEU APPRÉCIÉ DE JOHN A. MACDONALD

Cathartic est devenu Carlsbad Springs au début du 20ᵉ siècle. Si ce nom lui a été attribué, c’est qu’au début des années 1900 les aristocrates d’Europe centrale ne juraient que par la source naturelle de Karlsbad en Tchéquie. Avant ça, la municipalité avait changé de nom, deux fois : d’abord appelée Body’s Mill, puis Eastman Springs.

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RADIO-CANADA – Publié le 3 août 2023

Les députés acadiens Serge Cormier et René Arseneault tentent de calmer le jeu et ils assurent que le gouvernement fédéral va continuer de financer les célébrations du 15 août au cours des prochaines années.

La Société nationale de l’Acadie s’inquiète pour le financement des festivités du 15 août et demande au fédéral de le rétablir. (Photo d’archives)
PHOTO : FACEBOOK/FESTIVAL ACADIEN DE CARAQUET

Depuis 2019, le gouvernement fédéral consacre 500 000 $ par année aux célébrations de la fête nationale de l’Acadie. Les fonds servent notamment à organiser le grand spectacle télévisé et des activités gratuites un peu partout.

En avril dernier, lors du dépôt du budget 2023-2024, la Société nationale de l’Acadie (SNA) a sonné l’alarme après avoir constaté que l’enveloppe ne sera pas disponible l’année prochaine.

Le président de l’organisme, Martin Théberge, revient à la charge ces jours-ci, à l’approche du 15 août. Il veut que le gouvernement rajuste le tir et annonce le maintien du financement.

Lorsqu’on parle aux politiciens, ils nous disent « non, c’est très important, on ne peut pas arrêter le financement pour l’Acadie si le financement pour le Québec demeure ». On reçoit beaucoup de messages d’encouragement. Mais jusqu’à maintenant, il n’y a eu aucune promesse, a dit-il jeudi lors d’une entrevue à l’émission La matinale d’Ici Acadie.

Martin Théberge note que les organismes et les municipalités peuvent difficilement commencer à organiser les célébrations du 15 août 2024 tant qu’ils ne savent pas si le gouvernement fédéral les appuiera.

Dans mon couple à moi, quand il n’y a pas d’argent dans mon budget pour aller au cinéma, je ne vais pas au cinéma. Et donc présentement, si je regarde le budget fédéral, il n’y a pas d’argent pour la fête nationale de l’Acadie. Je ne peux faire autrement que de m’inquiéter, dit-il.

Deux députés sont formels, les fonds seront conservés pour le 15 août

Le député d’Acadie-Bathurst, le libéral Serge Cormier, se fait rassurant. En entrevue, jeudi, il a expliqué que le financement est en cours d’évaluation. Il souhaite qu’il devienne permanent, comme celui d’autres fêtes importantes, comme la Saint-Jean-Baptiste et la fête du Canada.

Ce sera beaucoup plus facile pour les organismes acadiens de planifier leurs activités pour chaque fête nationale, année après année. Le financement va encore être là, ça je peux vous le garantir, a-t-il dit.

Le député d'Acadie-Bathurst Serge Cormier en entrevue le 17 mai 2022.
Le député d’Acadie-Bathurst aimerait que le financement soit pérennisé mais assure que même sans cela, les fonds seront bien là pour financer le 15 août 2024.
PHOTO : RADIO-CANADA

Selon lui, il reste à voir d’où proviendront les fonds et combien d’argent sera consacré aux fêtes du 15 août. Mais il assure que les Acadiens n’ont pas à craindre.

Il y a beaucoup d’enveloppes de disponibles, il y a beaucoup de fonds ici et là dont on peur se servir. Je suis persuadé que dans les prochaines semaines, les groupes seront contactés, on leur dira où et comment le financement sera accessible pour eux, a-t-il affirmé.

René Arseneault en rencontre virtuelle.
Le député fédéral de Madawaska–Restigouche, René Arseneault, se veut également rassurant concernant le financement des fêtes du 15 août l’année prochaine.
PHOTO : RADIO-CANADA / ZOOM/FÉÉCUM

Le député libéral de Madawaska-Restigouche, René Arseneault, exprime sur sa page Facebook un avis similaire.

Je suis d’accord avec mon collègue Serge Cormier : les discussions ont déjà été entamées, et le financement sera disponible à nouveau, a-t-il indiqué.

Il reste que ces députés ne sont pas des ministres et qu’ils ne gèrent pas les portefeuilles d’où pourraient provenir les fonds.

Randy Boissonnault en point de presse.
Le nouveau ministre des Langues officielles, Randy Boissonnault, a assuré qu’il « étudiera la possibilité de continuer d’appuyer financièrement » la fête de l’Acadie.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / NICK IWANYSHYN

Leur collègue Randy Boissonnault, ministre des Langues officielles, va moins loin qu’eux et se contente de garder la porte ouverte à un maintien du financement.

Le gouvernement du Canada reconnaît l’importance d’appuyer et de célébrer la culture acadienne, et pour cette raison, notre gouvernement étudiera la possibilité de continuer d’appuyer financièrement ces activités en 2024, lit-on dans une déclaration écrite.

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