Aller au contenu

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 14 juin 2023

La plus grande ville du Canada atlantique sera doté d’un nouveau centre communautaire francophone grâce à l’appui financier du gouvernement fédéral de 8,2 millions de $.

Bonne nouvelle pour les francophones de Halifax. Le Conseil communautaire du Grand-Havre (CCGH), le Petit-Voilier et le Conseil scolaire acadien provincial (CSAF) ont annoncé, hier le mardi 13 juin 2023, que le Gouvernement fédéral a récemment accordé un financement de 8.2 millions $ la construction d’un centre communautaire sur la péninsule de Halifax.

Objectif escompté : regrouper plusieurs acteurs de la francophonie sur le même lieu. Dans le détail, le projet inclut un nouveau centre culturel et communautaire, un centre de la petite enfance de 42 places pour les enfants de 18 mois à 4 ans associés à la nouvelle école francophone de la ville. Coté emplacement, l’édifice sera construit aux angles des rues Bayers et Oxford.

« Ce projet de lieu central, visible et accessible pour les francophones est discuté depuis plus de 20 ans et c’est donc une excellente nouvelle de le voir devenir réalité à court-terme » déclare Issam Wade, vice-président du CCGH dans un communiqué conjoint des trois organismes impliqués dans le projet.

« Ce projet est une excellente nouvelle pour notre communauté, car ça renforce les liens communautaires. L’épanouissement de la communauté acadienne et francophone est essentiel et des infrastructures qui élargissent nos espaces francophones nous permettront de faire ceci » a indiqué pour sa part Marcel Cottreau, président du Conseil scolaire acadien provincial.

Même son de cloche chez Caroline Duchesne, présidente du conseil d’administration du Petit-Voilier.

« C’est une excellente nouvelle pour la communauté, nous sommes heureux de pouvoir offrir des services de garde supplémentaires pour les familles acadiennes et francophones de la péninsule. », a-t-elle déclaré.

Notons, enfin, que la livraison du projet est prévue pour la rentrée de 2025.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 juin 2023

Considérée comme Fête nationale au Québec depuis 1978, la Saint-Jean demeure une fête communautaire importante sur le plan culturel et identitaire dans les milieux francophones en situation minoritaire. Dans cet série d’articles, Francité vous fait voyager pour découvrir les célébrations de Saint-Jean-Baptiste à l’extérieur du Québec.

Festival de la St-Jean

A Kapuskasing au Nord de l’Ontario, fêter la St-Jean-Baptiste à travers un événement public est une tradition récente, mais bien ancrée. En fait, la petite ville à majorité francophone se targue d’organiser depuis 1999 la plus grande célébration de la fête de la St-Jean en Ontario.

Le Festival de la St-Jean de Kapuskasing attire en moyenne 1000 festivaliers, soit un 1 habitant sur 8. Avec ce chiffre, il est fort à parier qu’il s’agit de la plus grande fête de la St-Jean à l’extérieur du Québec.

Une affiche publicitaire du Festival à Kapuskasing – Gracieuseté

Affirmation identitaire

Cette année, le Festival revient cette semaine du 15 au 18 juin avec un nouveau format de quatre jours incluant un spectacle scolaire le jeudi, un Gala d’humour le vendredi, en plus de la traditionnelle soirée musicale prévue le samedi et le brunch avec la messe de la St-Jean le dimanche.

De plus, le Festival change de nom pour devenir le Festival de la St-Jean Caisse Alliance de Kapuskasing, en faisant allusion à l’un des commanditaires majeurs de l’événement.

Autre nouveauté : le Festival se déplace à l’extérieur pour la première fois dans une grande tente érigée sur le stationnement du Centre des loisirs de Kapuskasing avec une capacité de 1300 participants.

Pas moins 800 personnes sont attendues vendredi pour le gala d’humour avec Patrik Guillotte, Daniel Grenier, Stéphane Fallu, Pierre Hébert et Jean-François Mercier. Le lendemain, la soirée musicale débutera avec Ci-té Rocker, La Famille Lapointe, suivi de Mitch Jean, le groupe Kaïn comme tête d’affiche.

Les plus nocturnes des festivaliers pourront rester jusqu’aux heures du matin durant les « afterpartys » animés par le DJ P8T0.

Contactée par Francité, Marie-soleil Veilleux du comité d’organisation du Festival de la St-Jean de Kapuskasing explique que l’événement attire des gens de plusieurs villes de la région du Nord de l’Ontario comme Timmins et Sudbury.

« Depuis que je suis très jeune, je participe chaque année à la fête de la St-Jean », indique-elle, ajoutant que l’événement attire un mélange de profils y compris les jeunes, les familles et les anglophones issus de familles exogames.

Pour la jeune Franco-Ontarienne, cette manifestation annuelle est une façon d’affirmer et de célébrer l’identité francophone au-delà de l’aspect festif et de divertissement.

Selon elle, tout le monde à Kapuskasing tient à maintenir la célébration de la St-Jean comme tradition locale. D’ailleurs, plusieurs opérateurs économiques locaux et régionaux soutiennent financièrement le Festival aux cotés de bailleurs de fonds institutionnels. Cela sans compter les nombreux employés et bénévoles qui mettent annuellement plus de 4000 heures de travail pour gérer l’événement.

Notons, enfin, que le Festival est organisé par le Centre régional de Loisirs culturels, un organisme à but non lucratif qui a pour mandat de contribuer à l’épanouissement de la communauté francophone régionale.

Horaires du Festival de la St-Jean Caisse Alliance Kapuskasing

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 13 juin 2023

Une deuxième saison pour Le monde de Gabrielle Roy est actuellement en tournage à Winnipeg, au Manitoba.

Une fois de plus, c’est la cinéaste acadienne de Caraquet Renée Blanchar, qui scénarise et réalise la suite des aventures de la célèbre écrivaine franco-manitobaine.

Renée Blanchar avait été sollicité par une équipe de producteurs du Manitoba et du Québec pour réaliser ce projet, il y a quelques années.

La première saison de la série mettait en scène une Gabrielle Roy âgée de neuf ans, qui absorbait toutes les choses de l’enfance. Elle a récolté trois nominations aux prix Gémeaux en 2022.

Dans la deuxième saison, on couvre huit années. Ça aussi c’était vraiment pour nous un défi parce qu’il faut vieillir notre Gabrielle qui commence à peu près à 20 ans et qui va partir à 27 ans, raconte Renée Blanchar. On couvre de 1929 à 1937.

Renée Blanchar, réalisatrice du documentaire Le Silence, le 12 novembre 2020.
Renée Blanchar. (Archive)
PHOTO : RADIO-CANADA / GUY LEBLANC

Pendant cette période, ses débuts comme institutrice, où Gabrielle Roy essaie de rentrer dans le moule et faire ce qu’on attend d’elle, ainsi que sa rencontre foudroyante avec le milieu artistique.

Tout cela se déroule sur fond de krach boursier, de crise économique, flanquée entre deux guerres et bercée par le Jazz.

« C’est une saison beaucoup plus torturée pour Gabrielle Roy, qui essaie de répondre à ce que son milieu attend d’elle, et qui en même temps sent un appel tellement fort que pour elle c’est l’idée que si elle n’arrive pas à faire ce qu’elle a a faire, elle en mourra. »— Une citation de  Renée Blanchar, réalisatrice et scénariste

Gabrielle Roy quitte le pays alors pour l’Europe en 1937, moment où la deuxième saison de cette série se termine.

Un tournage à grand déploiement

Pour la productrice Micheline Arbez, plusieurs des aspects fabuleux de la série sont qu’elle permet de mettre de l’avant de magnifiques lieux historiques de Winnipeg, notamment le théâtre Burton Cummings.

Gabrielle Roy étant native d’ici, elle parle souvent de ces lieux, dit-elle. C’est des lieux actuels qui sont vrais de vrais. On est dans un vrai théâtre, comme on est dans sa maison. Tout ce que vous voyez dans la série, c’est naturellement d’époque, ici à Winnipeg.

Selon Renée Blanchar, cela correspond bien avec l’émancipation de Gabrielle vers l’univers artistique de cette période de sa vie.

Là on est en train de faire toute la partie qui relate son expérience avec le théâtre Molière. Ce sont des scènes ambitieuses, dit-elle.

famille autour d'un table.
Le monde de Gabrielle Roy est une coproduction Manitoba-Québec entre Les Productions Rivard et Zone 3. Ci dessus, une image captée de la première saison de la série.
PHOTO : RADIO-CANADA

Jusqu’à 75 comédiens, sans compter les figurants, font partie du tournage qui a débuté le 18 mai. Le 6 juin, l’équipe en était à sa 13e journée de tournage sur 26.

La comédienne Romane Denis incarne Gabrielle Roy dans la série. La Franco-manitobaine Marie-Ève Fontaine prend le rôle de sa sœur Clémence et leur mère Mélina est jouée par la comédienne Martine Francke.

L’équipe de production, ainsi que les comédiens, viennent de plusieurs provinces canadiennes.

On a une équipe qui est vraiment mixte avec beaucoup de gens d’ici, lance Renée Blanchar. Ce mélange-là, par rapport à l’histoire de Gabrielle Roy, fait que la série ressemble à ce à quoi elle ressemble. Il y a quelque chose de profondément francophone minoritaire, canadien mêlé, multiethnique, multiculturel. Tout cela je crois que ça joue du fait de tourner ici.

Oui parce qu’il ne faut pas oublier qu’on produit dans un milieu qui est majoritairement anglophone, ajoute Micheline Arbez Productrice.

Une femme qui sourit.
Micheline Arbez des Productions Rivard (Archive).
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER
Les huit nouveaux épisodes seront diffusés sur ICI TOU.TV EXTRA ainsi que sur ICI TÉLÉ, d’ici la fin de l’année.

Avec des informations d’Anne-Marie Parenteau

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 13 juin 2023

OTTAWA- Le projet de loi C-13, visant à moderniser la Loi sur les langues officielles a franchi une étape de plus lundi soir, le rapprochant de son adoption finale. En comité, les Sénateurs n’ont apporté aucune modification pour ainsi adopter la mouture telle que modifiée par les élus aux Communes.

Archives ONFR+

Le projet de loi de la ministre Ginette Petitpas Taylor retournera donc au Sénat d’ici les prochains jours et pourrait obtenir la sanction royale d’ici la fin de la semaine. Le comité des Langues officielles a expédié l’étude en près d’une heure.

Les sénatrices Bernadette Clement et Michèle Audette ont tenté de modifier le libellé avec des amendements qui auraient accordé une plus grande importance aux langues autochtones au sein de la Loi sur les langues officielles, mais celles-ci ont été rejetées. Des fonctionnaires ont notamment expliqué que le projet de loi, dans sa forme actuelle, ne viendrait pas en affront à la Loi sur les langues autochtones.

« La Loi (sur les langues autochtones) – à mon humble avis au ministère de la Justice – n’est aucunement en péril avec le renforcement de la Loi sur les langues officielles qui vise autre chose que les langues autochtones et davantage le cadre constitutionnel consacré au français et à l’anglais », a indiqué Warren J. Newman, un fonctionnaire de Justice Canada.

Ginette Petitpas Taylor, ministre des Langues officielles. Gracieuseté.
Ginette Petitpas Taylor, la ministre des Langues officielles. Gracieuseté

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 8 juin 2023

Gilles Barrieau sera intronisé au Temple de la renommée sportive du Nouveau-Brunswick, samedi, après près de 40 ans dans le monde des courses de chevaux sous harnais.

Gilles Barrieau a remporté plus de 5000 courses de chevaux sous harnais en tant que conducteur. Il sera intronisé au Temple de la renommée sportive du Nouveau-Brunswick le 10 juin 2023. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA


Ah, c’est un grand honneur pour moi
, dit-il, ému.

Né à Dieppe, il s’est intéressé dès son enfance aux chevaux dans la ferme familiale. Les Barrieau étaient bien connus dans l’univers des courses et le jeune Gilles a vite eu le goût de leur emboîter le pas.

J’ai quitté l’école au grade 9 pour poursuivre ma carrière. J’avais commencé avec mon père. J’avais déménagé à Saint-Jean. J’avais un oncle, Marcel, qui avait une grande écurie. Je m’intéressais pas mal à suivre ça, relate Gilles Barrieau.

Son oncle Marcel Barrieau était dans les années 1990 l’un des meilleurs dans cette discipline sportive. Il a remporté des bourses totalisant plus de 5 millions de dollars. Le jeune Gilles a beaucoup appris de lui.

Tu te lèves à 6 h 30 tous les matins. Il faut jogger tous les jours. Puis, on court deux fois par semaine, a précisé Gilles Barrieau durant une entrevue accordée à l’âge de 29 ans.

Premier au fil d’arrivée plus de 5000 fois

Dans son uniforme vert, orange et blanc qui le distingue, Gilles Barrieau a remporté plus de 5000 courses comme conducteur. Ses gains s’élèvent à plus de 10 millions de dollars.

Il ressent la satisfaction d’avoir accompli quelque chose en équipe.

J’aime vraiment ça. Gagner 5000 courses, c’est quelque chose que je ne croyais pas pouvoir faire. Puis c’est venu, dit-il.

Gilles Barrieau interviewé par vidéoconférence.
Gilles Barrieau revient sur les moments marquants de sa carrière.
PHOTO : RADIO-CANADA

J’ai eu de bons chevaux à mener et de bons propriétaires qui achetaient de bons chevaux. Les entraîneurs et les palefreniers, tout est inclus là-dedans, souligne-t-il.

Âgé de 59 ans, Gilles Barrieau est toujours actif dans le monde des courses. Il vit à l’Île-du-Prince-Édouard, où le sport a encore la cote, et il aimerait bien un jour voir les courses sous harnais revenir ailleurs dans les Maritimes.

D’après un reportage de François Le Blanc

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 6 juin 2023

Belle-Baie, dans la région Chaleur au Nouveau-Brunswick, a présenté jeudi une ébauche de sa politique linguistique.

Les cabanes de Petit-Rocher, en mai 2022. Depuis le 1er janvier 2023, Petit-Rocher fait partie de la nouvelle municipalité de Belle-Baie.
PHOTO : RADIO-CANADA / SERGE BOUCHARD

La Municipalité de Belle-Baie s’affiche comme une municipalité francophone. C’était important, a déclaré en entrevue jeudi le maire Daniel Guitard.

Avec la réforme de la gouvernance municipale dans la province, Belle-Baie est une nouvelle entité municipale créée le 1er janvier par la fusion de Beresford, Nigadoo, Petit-Rocher et Pointe-Verte.

Environ 92 % de ses résidents sont francophones. Or, l’hiver dernier, Belle-Baie a reçu des plaintes parce que la page Facebook de la mairie publiait des messages uniquement en français.

La municipalité a donc décidé de réévaluer sa politique linguistique.

« Étant la quatrième plus grosse municipalité francophone du Nouveau-Brunswick, on avait un rôle à jouer. »— Une citation de  Daniel Guitard, maire de Belle-Baie

Dans l’ébauche de politique linguistique qu’elle a annoncée jeudi, la municipalité de Belle-Baie déclare qu’elle s’engage à utiliser la langue française dans toutes ses communications, à l’oral ou à l’écrit, quel que soit le moyen de communication utilisé.

Être accommodants

Les arrêtés municipaux seront rédigés et adoptés en français, a-t-on décidé.

La sécurité et la santé ne seront pas compromises, a indiqué le maire, jeudi. Le service d’incendie va offrir ses services dans les deux langues, dit-il par exemple.

« Les Acadiens, les gens de la région Chaleur ont toujours été accommodants […] Dans des situations d’urgence où la sécurité et la santé pouvaient être en danger, on voulait s’assurer que les citoyens recevaient tous la même information. »— Une citation de  Daniel Guitard, maire de Belle-Baie

Lorsque des arrêtés municipaux vont porter sur la santé et la sécurité, une version en anglais sera aussi disponible. Elle indiquera qu’en cas d’ambiguïté entre la version française et anglaise, c’est la version française qui aura autorité, précise-t-on jeudi dans une publication Facebook bilingue.

Dans les autres cas, Belle-Baie promet d’être accommodante envers sa minorité anglophone. Lorsqu’une personne va se présenter soit à un comptoir de services ou au conseil municipal avec des questions, ils vont pouvoir la faire dans la langue de leur choix. S’ils ont une présentation, ils pourront la faire dans la langue de leur choix, puis ils vont recevoir des réponses dans la langue de leur choix, a expliqué le maire.

« On est fiers de notre acadienneté, on est fiers de s’exprimer dans notre langue, mais on veut s’assurer que les citoyens de langue [anglaise] se sentent bienvenus chez nous. »— Une citation de  Daniel Guitard, maire de Belle-Baie

Bilingue, le site Web de Belle-Baie sera surtout en français, mais avec des pages en anglais.

Des décisions de bonne foi

Belle-Baie n’est pas obligée par la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick de faire cette démarche. Daniel Guitard dit que son administration agit de bonne foi.

Daniel Guitard accoudé à un comptoir.
Daniel Guitard a été élu maire de Belle-Baie en novembre dernier. La nouvelle entité municipale a officiellement vu le jour le 1er janvier suivant. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / SERGE BOUCHARD

Le maire affirme avoir personnellement abordé le sujet avec une centaine de personnes, dont environ 10 % de résidents anglophones, et que la Municipalité a consulté le gouvernement provincial et la commissaire aux langues officielles.

Je pense que ça va être bien reçu. Il y avait un sentiment fort de s’affirmer comme francophones, croit le maire Daniel Guitard.

Avant l’adoption de cette politique linguistique, les résidents de Belle-Baie sont invités à exprimer leur opinion par courriel d’ici le 12 juin à midi.

Avec des renseignements de Serge Bouchard

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 7 juin 2023

Fredericton conteste un jugement de la Cour du banc du Roi, qui a statué, en 2022, que le poste de lieutenant-gouverneur devrait être bilingue.

La nomination, par le premier ministre canadien Justin Trudeau, d’une lieutenante gouverneure unilingue au Nouveau-Brunswick, a été contestée avec succès en Cour de première instance par la SANB.
PHOTO : RADIO-CANADA

Dans un mémoire déposé à la Cour d’appel du Nouveau-Brunswick, le cabinet du procureur général soutient que le bilinguisme officiel ne s’applique qu’aux institutions, et non aux personnes.

En ce qui a trait aux questions d’interprétation des droits linguistiques, le PGNB soutient que la juge de première instance a erré en déterminant que la lieutenante-gouverneure devait être bilingue. Ce faisant, la juge de première instance a créé, à tort, un régime unique de bilinguisme personnel, peut-on lire dans le mémoire du gouvernement.

Une décision politique selon la SANB

La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) rejette les arguments avancés par le gouvernement conservateur, dans le mémoire déposé en Cour d’appel.

C’est une décision purement politique, c’est très clair en lisant le mémoire de l’intervenant, qu’il y a certainement des arguments que le premier ministre et son cabinet prônent depuis que ce gouvernement-là a été formé, lance le président de la SANB, Alexandre Cédric Doucet.

Alexandre Cédric Doucet à l'Assemblée législative.
Alexandre Cédric Doucet, le président de la SANB, dénonce la décision de Fredericton de contester un jugement qui reconnaissait l’obligation de nommer une personne bilingue au poste de lieutenant-gouverneur.
PHOTO : RADIO-CANADA

Contrairement au gouvernement de Blaine Higgs, la SANB soutient qu’il ne s’agit pas d’une question de bilinguisme personnel, mais bien du poste en tant qu’institution. Une importante distinction doit être faite, selon le président de la SANB, entre un poste d’élu et le poste comblé par une nomination. Dans ce cas-ci, selon l’organisme, l’argument de la province ne tient pas.

« Le gouvernement du Nouveau-Brunswick tente de s’attaquer aux droits de la communauté acadienne et francophone devant les tribunaux, et ça, c’est un affront total. »— Une citation de  Alexandre Cédric Doucet, président de la SANB

Cet argument fonctionne dans le cadre de fonctions, par exemple, du premier ministre, puisqu’on ne peut pas assurer que le premier ministre est bilingue, puisqu’il est élu par la population […], dans le cas de la lieutenante-gouverneure, son poste, c’est une institution qui procède par nomination, précise-t-il.

Il s’agit donc de reconnaître que le caractère institutionnel du poste de lieutenant-gouverneur.

Le principe, c’est le bilinguisme institutionnel, et c’est ça qu’on essaie de reconnaître, c’est que ce bilinguisme-là s’applique dans le cadre de la fonction de la lieutenante-gouverneure, qui devrait être, pour nous, une institution, rajoute le président de la SANB.

L’opposition dénonce l’initiative du gouvernement

L’opposition officielle croit que le gouvernement fait fausse route sur cette question.

Susan Holt.
Susan Holt, la cheffe du Parti libéral, estime que le poste de lieutenant-gouverneur devrait être bilingue.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Ceci c’est une province bilingue, on est officiellement bilingue, il y a une constitution, et il y a du monde des deux communautés linguistiques qui ont besoin d’une égalité de service et le poste de lieutenant-gouverneur devrait être bilingue, pour servir chaque Néo-Brunswickois, affirme la cheffe libérale, Susan Holt.

« C’est une position idéologique d’intervenir dans ça. »— Une citation de  Kevin Arseneau, député vert de Kent-Nord

Le député vert de Kent-Nord, Kevin Arseneau, croit que le poste de lieutenant-gouverneur devrait refléter ce qu’est le Nouveau-Brunswick.

Au Nouveau-Brunswick, on a un contrat social qui s’appelle le bilinguisme officiel, et donc, cette institution-là devrait respecter ça, tant et aussi longtemps qu’on est sous ce régime-là.

Kevin Arseneau.
Le député vert de Kent-Nord, Kevin Arseneau, croit que le bilinguisme devrait être un critère dans la nomination d’une personne au poste de lieutenant-gouverneur.
PHOTO : RADIO-CANADA / MIKAEL MAYER

La personne qui occupe le poste de lieutenant-gouverneur est souvent appelée à participer à des événements publics dans la province, à des remises de distinctions, et elle doit assermenter tous les projets de lois adoptés à l’Assemblée législative.

Ça envoie le mauvais message, complètement, quand on parle de la lieutenante-gouverneure ou le lieutenant-gouverneur, on parle d’une personne qui va représenter la province, qui va faire en sorte que les lois deviennent des lois, qui va aller parler dans les différentes communautés, et donc le message qu’on envoie, dans le fond, c’est que le contrat social, on s’en fout, déplore le député Arseneau.

Personne, au sein du gouvernement conservateur, n’a voulu commenter.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 7 juin 2023

Gestionnaire acadien chevronné, Jules Chiasson succède à Marie-Claude Rioux à la tête de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse, l’organisme porte-parole des francophones de la province.

Jules Chiasson, succède à Marie-Claude Rioux à la direction générale de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE).
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE LA FANE

« Il y a de très beaux défis à relever et j’ai bien hâte de commencer et de travailler avec et pour la communauté acadienne et francophone de la Nouvelle-Écosse ! ». C’est en ces termes enthousiastes que Jules Chiasson a commenté sa nomination à la direction générale de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE).

Entré en fonction le 1er juin dernier, le nouveau dirigeant succède à Marie-Claude Rioux, la directrice générale sortante qui a géré l’organisme pendant 10 ans.

Originaire de Chéticamp, Jules Chiasson a fait carrière à Radio-Canada où il a occupé divers postes de direction. En plus de son expérience probante en tant que gestionnaire chez le diffuseur public, le nouveau DG de la FAN connait très bien le milieu communautaire en Acadie.

Au Nouveau-Brunswick, il a dirigé Égalité Santé en Français, un organisme qui vise d’obtenir des services de santé en français équivalents aux services offerts à la majorité anglophone de la province.

En Nouvelle-Écosse, il a été le directeur général du Conseil communautaire du Grand-Havre pendant plusieurs années et fut très impliqué à promouvoir francophone de la Municipalité régionale d’Halifax. Jusqu’à tout récemment, Jules Chiasson était le directeur général de l’Association francophone des aînés du Nouveau-Brunswick.

« Nous sommes ravis d’accueillir monsieur Chiasson au sein de l’équipe de la Fédération acadienne. Monsieur Chiasson possède une feuille de route impressionnante et nous avons hâte d’entamer avec lui les dossiers d’envergure de la communauté acadienne de la Nouvelle-Écosse », commente le président de la FANE Kenneth Deveau dans un communiqué.

« Mon premier travail après mes études universitaires était avec la Fédération acadienne. Et voilà, après avoir travaillé un peu partout au Canada, je suis très content de revenir en Nouvelle-Écosse me joindre à nouveau à l’équipe de la Fédération acadienne », indique pour sa part le nouveau DG de la FANE.

Fondée en 1968, la FANE est le porte-parole principal de la population acadienne et francophone de la Nouvelle-Écosse. Elle compte actuellement 29 organismes régionaux, provinciaux et institutionnels en facilitant la concertation et le partenariat entre eux et en offrant des services et des programmes répondant à leurs besoins.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Michel Corriveau, publié le 6 juin 2023

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, a fait volte-face mardi et est revenu sur sa décision d’éliminer la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles.

Le premier ministre Blaine Higgs est revenu sur sa décision d’annuler la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles.
PHOTO : RADIO-CANADA / GUY LEBLANC

Au Comité permanent de la politique économique, où le projet de loi 37 était à l’étude, Blaine Higgs a présenté un amendement qui annule un changement qu’il souhaitait apporter plus tôt cet hiver.

Après avoir réfléchi et écouté les nombreux commentaires exprimés par l’opposition et par le public, nous rétablissons la portion [de texte] qui exige que le premier ministre révise la Loi sur les langues officielles tous les dix ans, a annoncé Blaine Higgs mardi.

La prochaine révision devra avoir lieu en décembre 2031 au plus tard. Le premier ministre a expliqué que le gouvernement actuel accuse un retard de deux ans dans le processus de révision, raison pour laquelle les dix ans sont calculés à partir de 2021.

Blaine Higgs.
Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, fait volte-face et revient sur sa décision d’abolir la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Pour ce qui est des autres recommandations formulées par les commissaires Yvette Finn et John McLaughlin, le premier ministre a répété, comme il le fait depuis des mois, que ce sera au Secrétariat sur les langues officielles d’étudier ces recommandations. Cette instance est officiellement créée par cette nouvelle loi.

Amendements insuffisants pour obtenir un appui unanime

Les partis d’opposition estiment que les changements proposés par Blaine Higgs sont loin d’être suffisants pour qu’ils appuient le projet de loi 37. Ce sera ainsi la première fois que les changements proposés à la loi ne recevront pas un appui unanime des députés de l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick, les verts ayant déjà annoncé qu’ils voteraient contre.

Pour leur part, les libéraux comptent encore présenter quelques amendements. Toutefois, le député Benoît Bourque se montre peu optimiste. Si la tendance se maintient, il y a des chances que l’opposition officielle ne va pas appuyer le projet de loi dans son état actuel.

Chaque fois qu’on a fait une révision, qu’on a fait [une suggestion], il y a eu plusieurs recommandations des commissaires, et maintenant, on ne voit que le statut quo par le gouvernement, déplore la cheffe libérale Susan Holt.

Susan Holt.
La cheffe du Parti libéral du Nouveau-Brunswick, Susan Holt, estime que les changements apportés par Blaine Higgs ne constituent pas un progrès pour les droits linguistiques.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Le député libéral de Kent-Sud, Benoît Bourque, a présenté un amendement pour que la révision obligatoire se fasse aux sept ans plutôt qu’aux dix ans. Les commissaires Finn et McLaughlin proposaient une révision aux cinq ans. Toutefois, cette proposition n’a pas été retenue par la majorité conservatrice.

D’autres amendements pourraient encore être présentés par l’opposition. Cependant, jusqu’ici, le premier ministre a rejeté toutes les propositions de l’opposition.

Les trois députés du Parti vert ne voteront pas en faveur du projet de loi 37 à cause du refus du premier ministre Higgs de créer un comité permanent de l’Assemblée législative sur les langues officielles. Il s’agissait d’une des recommandations importantes des commissaires Yvette Finn et John McLaughlin.

Les verts estiment que la volte-face des conservateurs sur l’abolition de la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles représente tout simplement le maintien du statu quo.

David Coon.
Le chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, David Coon, dit que son caucus votera contre le projet de loi 37, qui n’apportera aucun progrès, selon lui, à la Loi sur les langues officielles.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Chaque révision de la Loi sur les langues officielles doit rapprocher le Nouveau-Brunswick de l’atteinte de l’égalité réelle de nos deux langues officielles. La poursuite du statu quo n’est pas un progrès, a déclaré le chef vert, David Coon.

Et le député vert de Kent-Nord, Kevin Arseneau, explique que le statu quo n’est pas, selon lui, acceptable. Le statu quo, lorsqu’on n’a pas l’égalité réelle, est un recul, et notre caucus, le caucus du Parti vert, ne votera pas pour un recul.

Kevin Arseneau a d’ailleurs reproché au premier ministre de ne pas avoir rencontré les députés d’opposition afin d’en venir à une entente sur les changements à apporter à la Loi sur les langues officielles.

Pour sa part, l’ancien ministre conservateur Dominic Cardy, qui siège maintenant comme indépendant, a décidé de voter en faveur du projet de loi de Blaine Higgs.

Des changements pour le Commissariat aux langues officielles

Le gouvernement a aussi proposé un amendement qui obligera le Commissariat aux langues officielles à fournir une série d’informations précises dans ses rapports annuels. Ainsi, on précise qu’il faudra indiquer la nature et le type des plaintes.

Une affiche du Commissariat aux langues officielles.
Des amendements proposés par Blaine Higgs obligeront le Bureau du Commissariat aux langues officielles du Nouveau-Brunswick à fournir certains renseignements sur les plaintes reçues.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Il faudra aussi indiquer si les enquêtes ont été effectuées à l’initiative du commissariat ou à la suite d’une plainte. Le Commissariat devra aussi révéler le nombre de fois qu’une plainte a été déposée par la même personne.

L’opposition officielle a présenté un amendement pour éliminer ces deux dernières exigences afin d’éviter que les plaignants puissent être identifiés. Cependant, la majorité conservatrice a rejeté ces changements.

Projet de loi controversé

Le 19 mai, le premier ministre Blaine Higgs avait annoncé son intention d’amender le projet de loi 37 sur la Loi sur les langues officielles. Il avait alors évoqué l’établissement d’un calendrier ou d’une révision périodique de la loi.

Réjean Savoie, Daniel Allain et Glen Savoie.
Le ministre conservateur Daniel Allain ainsi que les ministres Réjean Savoie et Glen Savoie (respectivement à gauche et à droite sur notre photo) avaient défendu la décision d’abolir la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles tous les dix ans.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Lorsqu’il avait présenté l’élimination de la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles, Blaine Higgs, ainsi que trois ministres francophones, dont Daniel Allain, avaient soutenu que la création d’un secrétariat aux langues officielles permettrait une révision continue. Cette décision avait suscité un véritable tollé au sein des organismes acadiens du Nouveau-Brunswick.

La création de ce secrétariat aux langues officielles est officialisée dans le projet de loi 37. Toutefois, le premier ministre a déjà reconnu qu’un changement législatif n’était pas nécessaire. Ce secrétariat est formé d’employés du ministère des Affaires intergouvernementales, qui s’occupaient déjà des langues officielles et qui travaillaient déjà ensemble. Trois autres employés, aussi responsables de dossiers relatifs aux langues officielles, mais au sein du ministère des Finances, se sont joints à eux.

Après le débat au sein du Comité permanent de la politique économique, le projet de loi 37 devrait être adopté en troisième lecture à l’Assemblée législative, où les conservateurs détiennent la majorité.

Avec les informations d’Alix Villeneuve

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 6 juin 2023

Caraquet accueille du 8 au 10 juin la 27e édition du Festival des arts visuels en Atlantique (FAVA).

Les passionnés d’arts visuels à Caraquet seront choyés du 8 au 10 juin. C’est le moins que l’on puisse dire quand on parcours la programmation riche de la 27e édition du Festival des arts visuels en Atlantique.

Ateliers interactifs avec le public, expositions d’œuvres, soirée artistique sur fond de poésie, chant et autres prestations sont autant d’activités prévues durant les trois jours au Carrefour de la mer à Caraquet.

Pour les organisateurs, la tenue du FAVA depuis 27 ans vise à garder vibrant les liens établis entre les artistes et le grand public, car ces liens contribuent à dynamiser le tissu social des communautés.

Au fil du temps, le FAVA est devenu une occasion de rencontres et d’interactions créatives, tant pour le grand public que pour les artistes d’ici et d’ailleurs.

Si la plupart des artistes visuels de cette 27e édition sont originaires de l’Acadie à l’instar de Joey Boudreau, Annette Cormier ou Jean-Claude Paquet, d’autres sont originaires du Québec comme la gaspésien Patrick Minville ou sont issus de la diversité comme N’dey Sopie-Aude Mirielle ou Honry Latoile.

Le FAVA se veut aussi un tremplin pour artistes émergents comme l’artiste visuel Angela Zarate ou le duo de musiciens Francis Dugas et Shaun Uzzel.

Découvrez la programmation complète du FAVA et les biographies d’artistes en cliquant-ici

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 30 mai 2023

Parmi les milliers de familles évacuées, plusieurs sont francophones et envoient leurs enfants dans des écoles du CSAP.

Les familles déplacées peuvent s’inscrire auprès de la Croix-Rouge pour se faciliter la recherche d’un endroit où vivre.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / DARREN CALABRESE

Le directeur de l’École secondaire du Sommet, Joël Arsenault, indique qu’au lendemain des évacuations causées par le feu de forêt de Tantallon, le tiers des élèves de son école étaient absents.

Ça fait environ 235 élèves sur une population de 665, dit-il.

On a beaucoup beaucoup de familles déplacées en raison des évacuations et certaines familles ont déjà la confirmation que la maison est perdue.

Un panache de fumée flotte au-dessus des fondations d'une maison détruite par le feu.
Plus d’une dizaine de maisons ont été complètement brûlées par le feu de forêt à l’ouest d’Halifax, comme celle-ci, dans le quartier de Westwood.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARY-CATHERINE MCINTOSH

Nombreux besoins

Devant autant de besoins, l’école a voulu apporter sa contribution en offrant non seulement les repas et les collations aux jeunes déplacées mais aussi du matériel scolaire et des nécessaires de toilette pour les jeunes qui voudraient se doucher à l’école.

« On a eu un message d’un parent reconnaissant de l’offre du dîner gratuit nous exprimant que de préparer des lunchs de la chambre d’hôtel, ce n’est pas évident. »— Une citation de  Joël Arsenault, directeur de l’École secondaire du Sommet

Joël Arsenault debout dans un couloir de l'école.
Joël Arsenault, directeur de l’École secondaire du Sommet, tente de son mieux d’aider les familles déplacées dont les enfants fréquentent son école.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHÈLE BRIDEAU

La plupart des gens se sont fait une valise ou peut-être un sac, mais ils ont oublié des choses, fait remarquer Joël Arsenault.

On prête des ordinateurs portables à ceux qui ont laissé les leurs à la maison, on est en train de donner des bouteilles en plastique […] et il y a des familles qui ont d’autres besoins.

Sauver le bal des finissants

Le directeur évoque entre autres les besoins d’une douzaine de finissants qui n’ont plus accès à leur tenue pour leur bal, prévu vendredi.

Je reçois déjà des courriels de personnes qui ont des robes qu’elles pourraient prêter ou donner pour pouvoir offrir ça aux finissants pour ce vendredi, indique le directeur.

Malgré tout, beaucoup de jeunes se demandent s’ils ont perdu leur maison et certains ne sont pas près de revenir à l’école parce que leur famille a trouvé refuge chez des amis ou dans de la famille ailleurs dans la province, aussi loin qu’au Cap-Breton.

Ce n’est vraiment pas évident, admet le directeur.

C’est lourd, dans l’école. On peut ressentir qu’il y a cette tension-là, cette incertitude, mais les gens sont là pour écouter et appuyer comme on peut.

Communauté à la rescousse

Cet élan de solidarité dépasse de loin les murs de l’École du Sommet puisque le Conseil scolaire acadien provincial (CSAP) a lancé une campagne pour amasser des dons à l’intention des sinistrés.

Gabrielle Lambert dans un couloir d'école.
Gabrielle Lambert, du groupe École Plus, organise une collecte de dons dans les écoles francophones de la Nouvelle-Écosse pour aider les communautés touchées par les feux de forêt.
PHOTO : RADIO-CANADA / HÉLOÏSE RODRIGUEZ

À peine cette campagne annoncée, la communauté a commencé à répondre à l’appel, comme en témoigne Gabrielle Lambert, du groupe École Plus, qui organise la collecte.

On a déjà reçu des dons dans quelques écoles, dit-elle.

Ça permettra [aux familles déplacées] de se reconstruire et d’aller chercher les choses dont elles ont besoin.

Quelques boîtes d'articles essentiels et des oreillers sont posés sur le sol.
Des dons amassés par le CSAP pour aider les familles déplacées dont les enfants fréquentent une des écoles francophones.
PHOTO : RADIO-CANADA / HÉLOÏSE RODRIGUEZ

Gabrielle Lambert rappelle que l’aide à la communauté fait partie du mandat de l’organisme scolaire.

C’est un moment difficile, admet-elle.

N’importe quand, les familles ou les élèves qui ont besoin de parler, ils ont juste à trouver un intervenant d’École Plus. On est là pour répondre à leurs besoins.

Avec les informations des journalistes Michèle Brideau et Héloïse Rodriguez-Qizilbash

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 31 mai 2023

OTTAWA – Le gouvernement fédéral ouvrira les portes dans les prochains mois aux nouveaux arrivants francophones hors Québec, en leur accordant plus de points et une plus grande importance via un programme spécifique au sein de son système d’immigration.

Source: Canva

Le ministère de l’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé ce mercredi que les francophones seraient parmi les premiers candidats sélectionnés en vertu du programme d’Entrée express qui est une voie accélérée et qui traite une demande en moins de six mois, selon les critères actuels.

Les personnes parlant français auront leur propre processus via Entrée express et un minimum de places spécifiques leur seront réservées à l’intérieur de ce programme, a précisé le ministre de l’Immigration Sean Fraser.

S’il n’a pas voulu préciser combien, il assure que le nombre de places irait au-delà de la cible de 4,4 %, l’actuel objectif du gouvernement en immigration francophone hors Québec. Selon lui, ce nouvel outil, combiné à un inventaire suffisant de francophones dans le système, « créera une certitude » que le Canada pourra atteindre sa cible de 4,4 %.

« Ce changement est très important pour choisir des personnes avec des compétences linguistiques en français. C’est la première fois que nous avons l’habileté d’avoir un processus juste pour choisir des francophones via Entrée express », a-t-il affirmé.

Entrée express se base sur les qualifications et certaines exigences comme la langue, l’expérience de travail et les études pour donner des points à un candidat. Plus une personne possède ces qualités, plus il obtient un haut score. Pour ce faire, le fédéral a modifié la Loi sur l’immigration lors du budget de 2022 et a décidé d’augmenter les points accordés à ceux parlant français. La sélection de nouveaux candidats débutera dès l’été.

« C’est très important d’utiliser l’avantage du système d’Entrée express et après aujourd’hui, on aura l’opportunité de choisir les personnes dans les secteurs avec les plus grandes demandes », a ajouté Sean Fraser.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 31 mai 2023

Du 31 mai au 4 juin, la ville de Sudbury accueille le Congrès annuel des conteurs du Canada en présence de 34 artistes aussi bien francophones qu’anglophones.

« Un sou pour ta pensée, cinq cennes pour une histoire ». Tel est le thème du 30e congrès annuel de conteurs du Canada, qui se tient à Sudbury à partir d’aujourd’hui jusqu’au dimanche 4 juin. Organisé par l’organisme national Conteurs du Canada – Storytellers of Canada, en partenariat avec le Centre franco-ontarien de Folklore et la Place des arts du Grand Sudbury, l’événement se veut une vitrine bilingue de l’art du conte au Canada.

Au programme du congrès : concerts francophones et anglophones, ateliers, excursions, initiation à l’art oratoire dans les deux langues, conférences, et plus encore.

« Dans chaque culture, les histoires sont riches en sagesse, et nous font penser à notre rôle, nos espoirs, nos souvenirs. En 2023, on partagera des histoires de partout et on va découvrir la beauté des histoires de partout au monde et ce, en plein centre de l’univers, Sudbury! », indique les organisateurs en guise de présentation de l’édition 2023 du congrès des conteurs.

Parmi les activités vedettes du congrès, il y a lieu de citer un concert du groupe sudburois The Bilinguish Boys, l’activité de médiation culturelle destiné au grand public « Berceurs du temps » et la présentation de SNOLAB. Ce dernier est un laboratoire souterrain à Sudbury dont deux chercheures discuteront la science du conte et comment le travail en cours dans leur laboratoire contribue à dévoiler l’histoire de l’univers.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

LE DROIT – Sébastien Pierroz, publié le 29 mai 2023

Liane Roy, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada. (FCFA/FCFA)

CHRONIQUE / Les élections biennales se suivent et ne se ressemblent pas pour la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA). Vainqueure d’un scrutin serré en 2021 devant le président sortant Jean Johnson, l’Acadienne Liane Roy est cette fois réélue par acclamation à la tête de l’organisme porte-parole des francophones en contexte minoritaire.


Les élections au conseil d’administration qui auront lieu lors de la 48e assemblée générale annuelle le 10 juin prochain à Calgary ne verront aucun aspirant défier l’ex-sous-ministre adjointe au ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail et au ministère des Affaires intergouvernementales du Nouveau-Brunswick.

La dirigeante acadienne tire profit d’une fenêtre très favorable pour le million de Canadiens possédant le français comme langue maternelle et vivant en contexte minoritaire: la modernisation de la Loi sur les langues officielles vient d’être adoptée à la Chambre des communes, tandis que le Plan d’action sur les langues officielles sera bonifié de 1,3 milliard de dollars au cours des cinq prochaines années.

Preuve que les voyants sont au vert, la cible de 4,4% d’immigration francophone hors Québec a été atteinte en 2022, et ce pour la première fois depuis 20 ans.

D’un style discret, Liane Roy a sans doute bénéficié d’une image rassembleuse, là où son prédécesseur Jean Johnson pouvait se faire davantage abrasif. Dans l’ombre de la présidente, l’équipe de la FCFA, laquelle continue de s’agrandir, apparaît plus rodée que jamais. Son directeur général Alain Dupuis, en poste depuis six ans, incarne désormais une stabilité accompagnée d’un réseautage incessant auprès des élus à la Colline parlementaire.

Par ailleurs, aucun événement politique n’est venu phagocyter ces élections comme ce fut le cas en 2017. Les divisions des francophones consécutives à la nomination avortée de Madeleine Meilleur au poste de commissaire aux langues officielles avaient provoqué un scrutin très suivi, sur fond de tensions entre les différentes communautés.

Car c’est bien là la délicate mission de la présidente: rassembler les francophones de neuf provinces et de trois territoires avec un historique et des sensibilités multiples, mais aussi neuf organismes nationaux représentant différents secteurs d’activité.



Trois des cinq précédents présidents de la FCFA ont perdu leur poste en raison d’une élection défavorable.

Pour Liane Roy, la mission de conduire à bon port l’organisme en 2025, date de son cinquantième anniversaire pourrait être plus corsée qu’envisagée. L’application de la Loi sur les langues officielles, dont le vote définitif est actuellement entre les mains des sénateurs, constituera une première étape. Alors que cette la loi demeure «la moins respectée du Canada», la FCFA sera aussi en partie jugée sur l’efficacité du nouveau texte.

Second enjeu: l’immigration francophone. Rien n’indique que les chiffres du nombre de nouveaux arrivants restent si favorables, d’autant que ceux-ci demeurent tributaires du rouleau compresseur de l’assimilation et d’un taux de fécondité en baisse au Canada. Sur le terrain, les infrastructures scolaires et universitaires tardent à connaître un grand bond en avant.

Enfin, le Canada connaîtra possiblement d’ici les deux prochaines années une nouvelle élection fédérale qui ne manquera pas de susciter de nombreuses attentes.

Ces espoirs sont pourtant à hauteur du rôle du président de la FCFA: être la tête d’affiche d’un groupe représentant les intérêts linguistiques de plus de 3% des Canadiens (la FCFA estime certes à 2,8 millions le nombre de francophones en contexte minoritaire). Une manière d’affirmer que les francophones de Victoria à Cap-d’Espoir méritent mieux, et que la mission de Liane Roy est immensément précieuse.

•••

Sébastien Pierroz est journaliste et producteur pour la franchise d’actualité ONFR+ du Groupe Média TFO

Cliquez-ci pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Laurent Rigaux, publié le 23 mai 2023

L’artiste Jeanette Arsenault sera sur scène à Mont-Carmel du 8 au 12 août pour interpréter des chansons de sa tante Angèle Arsenault. Le café-théâtre « Y a une étoile » mêlera chanson et saynètes afin de rendre hommage à l’illustre chanteuse.

Angèle Arsenault
PHOTO : RADIO-CANADA

Jeanette Arsenault vit en Ontario depuis de nombreuses années, mais elle n’a plus chanté depuis 2018. C’est à la suite d’un coup de téléphone de Paul D. Gallant, propriétaire et directeur artistique des Productions Cuisine à Mémé, qui organise des spectacles théâtraux à Mont-Carmel durant les mois d’été, qu’elle a décidé de remonter sur les planches.

Quand il m’a appelée, au début, j’ai dit : « Je ne chante plus, Paul. » Mais quand on parlait, je me suis rendu compte, « qu’est-ce que je dis là? ». C’est à cause d’Angèle que je suis rentrée dans la musique, que je suis devenue chansonnière, raconte l’artiste.

Jeanette Arsenault sur une chaise géante peinte aux couleurs de l'Acadie.
La chanteuse Jeanette Arsenault est la nièce d’Angèle Arsenault. Elle inteprétera les chansons de sa tante lors d’un spectacle mêlant musique et théâtre, en août 2023 à Mont-Carmel.
PHOTO : GRACIEUSETÉ JEANETTE ARSENAULT

Jeanette Arsenault avait mis sa carrière musicale sur pause après le décès de sa fille Kait des suites d’un cancer à l’âge de 23 ans. Se produire à l’île lui permet ainsi de revenir à la vie, confie-t-elle. Chanter, pour moi, c’est comme respirer. Je ne me rendais pas compte comment j’ai beaucoup manqué cette partie de ma vie.

Cependant, apprendre les chansons d’Angèle Arsenault n’est pas chose facile, même si Jeanette Arsenault connaît toutes les mélodies par cœur.

Tandis que je mets à la mémoire toutes ces chansons, je m’aperçois comment elle pouvait chanter rapidement mais clairement! raconte-t-elle.

« Elle pouvait articuler ses mots, mais ça passait à une vitesse d’un violon! »— Une citation de  Jeanette Arsenault, chanteuse

Ça passe trop vite. J’aurais pas le temps de le lire et de chanter en même temps, alors il faut que je les mette à la mémoire, explique-t-elle.

Jeanette Arsenault évoque également son plaisir de chanter en français après des décennies de travail en anglais. J’ai toujours eu à cœur de garder mon français autant que je pouvais et puis de partager mon héritage acadien, affirme-t-elle.

Ce travail avec les chansons de sa tante ne sera certainement pas une aventure passagère. Paul D. Gallant m’a déjà demandé si ça pogne, est-ce que je serais disponible pour faire d’autres spectacles tandis que je suis là. Oui, je pense que ça serait très intéressant.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original