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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 24 novembre 2023

LA NATION – Le Festival de la Curd reviendra pour deux jours en janvier 2024. La formule annoncée mercredi, mettant en vedette le groupe québécois 2Frères, se situe entre le festival tel qu’on l’a connu jusqu’en 2019 et la formule étalée qui a été exploitée dans les deux dernières années.

Le festival de la Curd aura lieu les 26 et 27 janvier 2024. Gracieuseté Groupe Simoncic

C’est le duo 2Frères qui agira comme tête d’affiche le vendredi 26 janvier. La première partie de leur spectacle au Centre communautaire de St-Albert sera assurée par l’Ottavienne Ferline Régis.

Erik et Sonny Caouette, alias 2Frères, et Ferline Régis ouvriront cette édition hivernale du Festival de la Curd. Source : Groupe Simoncic

Le lendemain, le Festival de la Curd propose une soirée de musique trad avec les formations Bon débarras et La ligue du bonheur. Le plus récent album de Bon débarras, intitulé Bon débarras en famille, était en nomination comme album traditionnel de l’année au dernier gala de l’ADISQ. Le trio avait remporté le Félix dans la même catégorie pour leur album précédent, Repères, en 2021. De son côté, La ligue du bonheur est une formation franco-ontarienne issue d’une rencontre entre le conteur, calleur et chanteur Louis Racine et les membres du populaire groupe Deux saisons.

La pochette de l’album Repères de Bon débarras. Crédit image : Vitor Munhoz

José Bertrand, le directeur général de Groupe Simoncic, qui organise le Festival de la Curd, a mentionné à ONFR qu’il espérait que ces artistes connus et appréciés de la communauté ramènent l’engouement autour du festival.

« On espère avoir tellement de billets de vendus qu’il faudra aller dans une plus grosse salle. On a l’habitude de recevoir des milliers de gens pendant le week-end du festival. Là, on se retrouve dans une salle avec une capacité de 300 personnes. »  

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 18 novembre et mis à jour le 20 novembre

[LA RENCONTRE D’ONFR]

RICHMOND HILL – Jean Bouchard, le président de la Communauté du Trille Blanc, futur village ontarien entièrement francophone, qui est connu pour une carrière colossale dans l’éducation, directeur et fondateur d’écoles, d’organismes, ou encore précurseur de la création des écoles francophones en Alberta, a plus d’une corde à son arc. Auteur d’un recueil de poèmes, conteur, gymnaste et danseur, sculpteur, il est également là où on ne l’attend pas.

Jean Bouchard au congrès de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) en octobre dernier. Crédit image : Sandra Padovani

«  Vous avez grandi au Québec, mais avez vécu en Ontario une bonne partie de votre vie. Comment définissez-vous votre identité?

Notre langue est teintée, imprégnée de l’héritage culturel dans lequel on a grandi. Je suis très attaché à ma langue et à ma culture, qui sont pour moi intimement liées. Je n’ai appris à parler anglais vraiment qu’à l’âge de 22 ans quand je suis parti pour l’Alberta. À la fin je me sentais même Franco-Albertain. Et plus tard, en déménageant de façon permanente en Ontario, j’ai découvert que ma grand-mère était Franco-Ontarienne, légitimant encore plus cette nouvelle double identité.

Quel était l’objet de votre mission en Alberta?

L’Association canadienne-française de l’Alberta et le gouvernement avaient fait une demande fédérale pour obtenir une subvention pour financer une étude sur la faisabilité des écoles francophones en Alberta, alors la seule province qui n’avait pas d’école de langue française.

J’ai donc été envoyé en 1982 dans la province albertaine en tant qu’agent d’éducation et y suis resté deux ans, avant de remettre mon rapport à l’issue duquel, la première école francophone a ouvert en 1984. Je suis ensuite revenu en Ontario travailler ici à Richmond Hill pour commencer ma carrière d’enseignant.

Portrait de Jean Bouchard par un de ses amis. Gracieuseté

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 22 novembre

TORONTO – À dix jours de l’élection qui déterminera le nouveau leader du Parti libéral de l’Ontario, Ted Hsu, Bonnie Crombie, Nate Erskine-Smith et Yasir Naqvi ont confié à ONFR leurs vues. Si certains sont bilingues ou presque et que d’autres apprennent toujours le français, les quatre candidats semblent sensibles à la cause franco-ontarienne comme élément intrinsèque des élections de 2026, pour pouvoir prétendre au titre de premier ministre de l’Ontario.

Yasir Naqvi, Bonnie Crombie, Ted Hsu et Nate Erskine-Smith se disputent le leadership libéral ontarien. Montage ONFR

En entretien avec ONFR, le député provincial bilingue de Kingston et les Iles Ted Hsu, nous raconte dans un français courant son rapport particulier à la langue.

« J’ai vécu en France trois fois au total pendant quatre ans : à Paris alors que je travaillais à la Banque Nationale, à Grenoble en tant que scientifique, et, enfin, à Toulouse, où nous avons pris une année sabbatique en famille en 2016 pour que mes deux filles aient aussi cette expérience immersive et étudient dans les écoles françaises. »

Pour celui-ci, les institutions universitaires, centres d’enseignement, de recherche et de formation professionnelle sont indispensables à la préservation de la langue et de la culture franco-ontariennes. « J’appuie le soutien financier pour les universités francophones de l’Ontario », déclare M. Hsu qui a aussi affirmé à l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) appuyer le financement de l’Université de Sudbury.

D’autre part, il indique que la « grave pénurie de médecins de famille en Ontario a également éclipsé la pénurie de services de soins primaires pour les francophones. J’appuierai de ce fait l’expansion des services en français pour les soins de santé en Ontario ».

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RADIO-CANADA – Publié le 22 novembre 2023

L’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) et le Conseil scolaire fransaskois (CSF) ont rencontré le ministre de l’Éducation de la Saskatchewan, Jeremy Cockrill, chacun de leur côté, en début de semaine.

De gauche à droite : le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), Alpha Barry, la ministre responsable des affaires francophones, Laura Ross et la ministre de l’Éducation, Jeremy Cockrill.
PHOTO : X / JEREMY COCKRILL

Cette série de rencontres est la première interaction entre Jeremy Cockrill depuis qu’il a pris les rênes du ministère de l’Éducation en août dernier et les représentants de la communauté fransaskoise.

La rencontre entre le président de l’ACF, Denis Simard et Jeremy Cockrill s’est déroulée mardi en présence de la ministre responsable des affaires francophones, Laura Ross.

Selon Denis Simard, plusieurs sujets ont été brièvement abordés lors de cette rencontre, notamment celui des infrastructures francophones.

Nous avons vraiment avancé l’idée de vouloir avoir un plan long terme sur la question des infrastructures dans la communauté fransaskoise. Comment on peut s’assurer que le ministère soit au courant puis comment s’assurer d’avoir le maximum du fédéral pour bénéficier pour la communauté, précise M. Simard.

Le président de l’ACF a aussi exprimé sa confiance envers Jeremy Cockrill pour sa connaissance approfondie de la communauté fransaskoise.

Le ministre s’est montré très ouvert à avoir des rencontres régulières avec moi et donc de vouloir être au courant des dossiers de la communauté, a affirmé M. Simard.

On a vraiment un sentiment qu’il a été bien briefé. Son équipe de soutien s’est assuré que les dossiers se poursuivent, donc on ne recommence pas à zéro. C’est certainement une bonne chose, ajoute-t-il.

Une autre rencontre s’est déroulée entre le président du CSF, Alpha Barry, et le ministre de l’Éducation lundi.

Dans un courriel envoyé à Radio-Canada, le ministre de l’Éducation précise qu’il continue de travailler en étroite collaboration avec le CEF pour garantir une éducation de qualité aux familles francophones et ce dialogue a été renforcé au cours de la réunion.

Le ministère de l’Éducation réaffirme son engagement à honorer l’accord conclu en 2019, incluant spécifiquement la construction de trois nouvelles écoles fransaskoises.

Aucune autre réunion entre le ministère de l’Éducation et des représentants de la communauté fransaskoise n’est actuellement prévue.

Le CSF n’a pas accordé une entrevue à Radio-Canada.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 22 novembre 2023

Au terme d’une carrière de 25 ans dans le milieu de l’éducation postsecondaire francophone en Nouvelle-Écosse, le recteur et le vice-chancelier de l’Université Sainte-Anne Allister Surette mettra un terme à son mandat en juin 2024.

L’Université Sainte-Anne, la seule université francophone en Nouvelle-Écosse, offre des programmes d’études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d’immersion et de formation sur mesure en français langue seconde. Gracieuseté.

C’est la fin d’un chapitre pour l’Université de Sainte-Anne. Son recteur et vice-chancelier Allister Surette quittera en juin 2024 l’unique université francophone de la Nouvelle-Écosse à l’issu de 25 ans de carrière. 25 ans de bons et loyaux services pour le développement de l’éducation postsecondaire francophone dans la province la plus peuplée de l’Atlantique.

Importants progrès

« Sous la direction de M. Surette, l’Université Sainte-Anne a réalisé d’importants progrès. Elle a réussi deux campagnes majeures de financement qui ont récolté plus de 10 millions de dollars chacune. Plusieurs édifices du campus de Pointe-de-l’Église ont fait peau neuve, notamment le Centre sportif Marcel-R.-Comeau, l’édifice Gustave-Blanche, la Bibliothèque Louis-R.-Comeau et l’ajout récent de la piste d’athlétisme et du terrain de soccer », lit-on dans un communiqué de l’Université Sainte-Anne.

Allister Surette, recteur et vice-chancelier de l’Université Sainte-Anne – gracieuseté

Autres réalisations durant les trois mandats successifs d’Allister Surette : un record d’inscriptions en 2019, une reconnaissance de l’université Sainte-Anne comme chef de file en recherche dans plusieurs domaines ainsi que davantage de notoriété et de visibilité.

Comme tout parcours, celui d’Allister Surette a connu certaines embuches. Il s’agit principalement de la fusion du Collège de l’Acadie et de l’Université Sainte-Anne, suivi de la pandémie de la COVID-19, qui a représenté un des plus grands défis de l’histoire de l’institution.

« Elle s’en est sortie grâce au dévouement inébranlable de l’équipe », juge l’institution postsecondaire.

Au niveau de ses relations externes, Allister Surette a établi un rapprochement avec les communautés acadiennes et francophones de la Nouvelle-Écosse, notamment lors des processus de consultation et d’élaboration de ses trois derniers plans stratégiques; le premier au Collège de l’Acadie et les deux derniers à l’Université Sainte-Anne.

« La situation dans laquelle se trouve l’institution actuellement est favorable et que le moment est opportun pour mon départ. La situation financière est stable et il est temps pour un nouveau plan stratégique. C’est au tour de quelqu’un d’autre de prendre la relève », déclare pour sa part le recteur de l’université.

Suite à son départ prévu en juin 2024, un comité d’embauche issu du Conseil des gouverneurs sera chargera de trouver un successeur.

Basée dans la région acadienne de Clare où se trouve son campus principal, l’Université Sainte-Anne dispose de quatre autres campus, à savoir Halifax, Tusket et Petit-de-Grat. Elle offre des programmes d’études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d’immersion et de formation sur mesure en français langue seconde.

De 1998 à 2003, Allister Surette était président et chef de la direction du Collège de l’Acadie. C’est à partir de l’an 2000 que Surette a joué un rôle clé dans le développement de l’Université Sainte-Anne, un établissement d’enseignement postsecondaire de langue française résultant de la fusion de l’ancienne Université Sainte-Anne et le Collège de l’Acadie. En 2003, il a été nommé vice-recteur du développement et des partenariats de l’Université Sainte-Anne, un poste qu’il a occupé jusqu’à sa nomination en tant que recteur et vice-chancelier en 2011.

Université Sainte-Anne

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RADIO-CANADA – Publié le 20 novembre 2023

Le Centre culturel franco-manitobain (CCFM) lance un nouveau fonds de dotation grâce à un don de 25 000 $ visant « à soutenir les activités artistiques, éducatives et culturelles » de l’organisation, selon un communiqué.

Le fonds Les Amis du CCFM sera approvisionné par le biais d’une campagne de financement qui a reçu un premier don de 25000$ de Gabriel Forest, un donateur de longue date et un ardent défenseur de la culture et du patrimoine franco-manitobain.
PHOTO : RADIO-CANADA

Le fonds Les amis du CCFM sera approvisionné par le biais d’une campagne de financement qui a reçu un premier don de 25 000 $ de Gabriel Forest, un donateur de longue date et un ardent défenseur de la culture et du patrimoine franco-manitobains, comme l’explique le communiqué.

M. Forest a remis un chèque aux Amis du CCFM à l’occasion d’une conférence de presse lundi. Il a fait ce don en l’honneur de sa défunte épouse, Marcelle Forest, qui a été la première femme à présider le conseil d’administration du centre, de 1986 à 1988, dit le communiqué.

L’opération vise à répondre aux besoins financiers croissants de l’organisation, qui œuvre à la promotion de la culture francophone au Manitoba. « Face à ce défi, les Amis du CCFM ont pris l’initiative de créer le Fonds de dotation Les amis du CCFM, en partenariat avec Francofonds, qui est spécialisé dans la gestion des fonds philanthropiques. »

Construire une base solide pour les prochaines campagnes

C’est énorme!, s’est exclamée Ginette Lavack, la directrice générale du CCFM.

Elle explique que cette contribution de la famille Forest permettra aux Amis du CCFM de doubler tous les dons reçus jusqu’à atteindre, d’ici la fin de l’année, l’objectif de récolter 50 000 $.

Ginette Lavack ajoute que le mandat de l’organisation, indépendante du CCFM, est de venir en soutien au centre dans tous les projets qu’on souhaiterait entreprendre, que ce soit des projets d’infrastructures, nos opérations ou notre programmation annuelle.

Il s’agit pour l’organisme de construire une base solide pour les prochaines campagnes de collecte de fonds ainsi que de marquer ses 50 ans, qui seront célébrés en 2024.

Je vise encore plus haut, mais bon, il faut commencer quelque part. Je pense que de se donner l’objectif de 50 000 $ pour nos 50 ans, c’est vraiment quelque chose de spécial, a indiqué Mme Lavack.

Selon elle, un partenariat a été établi avec Francofonds pour développer une culture philanthropique envers le CCFM.

Le centre culturel en a besoin pour continuer le beau travail

Nathalie Kleinschmit, la directrice générale de Francofonds et chargée de la gestion du nouveau fonds, a expliqué que l’argent va soutenir les activités du centre.

Elle ajoute qu’il peut recevoir du financement pour le bâtiment, par exemple, mais que ce qui manque très souvent, ce sont les fonds pour nourrir ses activités.

Nathalie Kleinschmit espère que ce fonds va permettre à l’équipe de «développer de la programmation en toute liberté, de répondre oui et d’apporter des activités qui sont importantes pour la communauté».
PHOTO : RADIO-CANADA / RICHARD SABEH

Mme Kleinschmit espère que ce fonds va permettre à l’équipe de développer de la programmation en toute liberté, de répondre oui et d’apporter des activités qui sont importantes pour la communauté.

Francofonds sera responsable de la gestion du fonds, dont les intérêts seront versés chaque année au CCFMpour nourrir la vitalité du centre et celle de toute la communauté, affirme-t-elle.

Notre rôle est de veiller à ce capital et de faire en sorte qu’il y ait des rendements à perpétuité pour le centre. L’organisme accueille les dons dès ce lundi sur son site (Nouvelle fenêtre).

Pour cette première campagne de financement des Amis du CCFM, ce dernier a nommé Marcelle Forest présidente d’honneur en reconnaissance de son soutien exceptionnel et de son investissement remarquable.

M. Forest explique avoir fait ce don pour reconnaître sa défunte épouse et qu’il s’agit d’un grand moment pour eux deux. Le centre culturel en a besoin pour continuer le beau travail qu’ils font ici aujourd’hui.

Il souhaite une longue vie au CCFM et au nouveau fonds des Amis du CCFM.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 20 novembre 2023

À l’occasion de son cinquantième anniversaire, la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) a produit une rétrospective en format vidéo, en donnant la parole à des leaders communautaires qui ont contribué au développement de la francophonie Terre-Neuvienne et Labradorienne.

Capture d’écran – chaîne Youtube de la FFTNL

Initiés dès 2003, en marge du 30e anniversaire de la FFTNL, ces témoignages ont été complétés avec les personnes ayant été présidentes jusqu’en 2023, ainsi que du regretté Paul Charbonneau, directeur général de la FFTNL durant une période importante du mouvement.

« Ce sont de superbes témoignages que mes prédécesseurs nous ont laissés dans cette vidéo », mentionne Tony Cornect, président de la FFTNL dans un communiqué publié le 17 novembre.

« C’est un legs important qui est ainsi fait à nos communautés actuelles et futures. Il était important que soit rendus à la postérité ces témoignages, qui évoquent les grandes étapes du développement de notre mouvement et de nos communautés, et décrivent ô combien cela ne se fut pas sans difficulté. », a-t-il ajouté.


Fondée en 1973 dans la péninsule de Port au Port, fief historique de la francophonie de la province, la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) est l’organisme porte-parole des communautés francophone et acadienne de Terre-Neuve-et-Labrador.

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RADIO-CANADA – Thibault Jourdan, publié le 20 novembre 2023

Wab Kinew a demandé à son ministre des Affaires francophones de faire du Manitoba une province « véritablement bilingue ». À la veille de la reprise parlementaire, cette tâche s’annonce autant vague qu’ardue.

En ce moment, seul le Nouveau-Brunswick est une province sur le plan constitutionnel, intégralement bilingue, rappelle François Larocque, professeur de droit à l’Université d’Ottawa.
PHOTO : RADIO-CANADA

Dans la lettre de mandat qu’il a adressée à son ministre du Sport, de la Culture et du Patrimoine et responsable des Affaires francophones Glen Simard, Wab Kinew lui donne comme troisième objectif de reconnaître le rôle fondateur de la communauté francophone de notre province, protéger ses droits et améliorer l’accès à l’éducation, aux soins et aux services en langue française afin que nous soyons véritablement une province bilingue.

En ce moment, seul le Nouveau-Brunswick est une province sur le plan constitutionnel, intégralement bilingue, rappelle François Larocque, professeur de droit et titulaire de la Chaire de recherche sur la francophonie canadienne en droits et enjeux linguistiques à l’Université d’Ottawa.

Le Manitoba a des obligations constitutionnelles sur le plan linguistique en matière législative et en matière judiciaire, mais la loi, au Manitoba, ne garantit pas la prestation de services et des communications dans les deux langues, poursuit-il.

À l’heure actuelle, les services doivent être légalement offerts en français uniquement dans les régions désignées bilingues dans la province.

Enchâsser dans la constitution, une solution?

La formulation vague de la lettre de mandat de Glen Simard laisse cependant place à toute sorte d’interprétation. Selon François Larocque, une lecture optimiste pourrait voir, dans le mandat du ministre Simard, l’ouverture [du gouvernement] d’explorer la possibilité de modifier la constitution pour préserver les droits des francophones.

Une telle démarche est relativement simple, puisqu’il suffirait d’une entente entre Ottawa et Winnipeg. L’exemple du Nouveau-Brunswick nous démontre que tout ce que ça prendrait, c’est une entente bilatérale entre le parlement [fédéral] et la législature du Manitoba. Il s’agit donc d’une résolution prise par consensus bilatéral entre la législature du Manitoba et le Parlement. C’est l’article 43 de la loi constitutionnelle de 1982 qui prévoit cette formule d’amendement constitutionnel, poursuit-il.

De son côté, Frédéric Boily, professeur de science politique au Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, estime que la lettre fixe un objectif ambitieuxFaire d’une province de l’ouest une province vraiment bilingue, malgré l’ancrage historique des francophones au Manitoba, qui sont un groupe fondateur, peut-être, mais pas un groupe dominant non plus, c’est très ambitieux, estime-t-il.

Par ailleurs, il relève que la lettre mentionne l’objectif d’améliorer les services, mais il pointe le fait qu’on n’est pas obligé pour ça de dire que le Manitoba doit devenir une province vraiment bilingue.

Risque politique

En réalité, le problème sous-jacent qui se cache derrière l’utilisation des termes véritablement bilingue dans la lettre de mandat est qu’ils peuvent créer des espoirs et des attentes tellement élevées qu’on est pratiquement certains qu’on n’arrivera pas à les atteindre, analyse Frédéric Boily.

Je ne crois pas que ça soit vraiment réaliste dans un mandat de 4 ans. Si vraiment on voulait réaliser cet objectif-là, il faudrait déjà se donner un horizon temporel plus long parce qu’on ne peut pas changer une dynamique qui s’est installée depuis des décennies en seulement un mandat.

Une citation de Frédéric Boily, professeur de science politique au Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta

De cela découle un fort risque politique pour le nouveau gouvernement néo-démocrate de susciter déception et mécontentement au sein d’une partie des électeurs. C’est quelque chose qui peut se retourner contre le gouvernement lorsque viendra la prochaine élection, prévient M. Boily. C’est une lourde responsabilité [qui repose] sur les épaules du ministre.

Glen Simard reste prudent

En entrevue avec Radio-Canada, le nouveau ministre responsable des Affaires francophones, Glen Simard, joue la prudence quand il s’agit de préciser ce que signifie l’ordre indiqué dans sa lettre de mandat.

Pour lui, l’élément essentiel est l’offre de service dans les deux langues officielles : il s’agit, [qu’on soit] anglophone ou francophone, [de pouvoir] trouver les services [gouvernementaux dont on a] besoin en français, affirme-t-il.

Mais lorsqu’on lui demande si faire du Manitoba une province véritablement bilingue implique d’aller plus loin et de potentiellement modifier la constitution canadienne, il déclare laconiquement : En ce moment, je ne peux rien répondre [par rapport à] cela.

Du côté de la Société de la francophonie manitobaine, on ne s’oriente pas vers une telle demande. Son vice-président, Derek Bentley, voit dans la volonté du gouvernement de faire du Manitoba une province véritablement bilingue une incitation à rêver où on veut être dans 5 ans, dans 10 ans, dans 20 ans et de commencer à mettre des choses en place [qui ne sont pas juste] temporaires mais qui sont aussi protégées.

Le gouvernement pourrait donner quelques éléments de réponses quant à ses intentions envers la francophonie dans son premier discours du Trône, qui sera prononcé mardi.

Avec des informations de Mario De Ciccio

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 16 novembre 2023

Alors qu’on entre dans la deuxième moitié du mois de novembre, certains proposent déjà d’installer une ambiance du temps des fêtes. Les clochettes commenceront à sonner dès cette semaine, entre autres à Lafontaine. Pendant ce temps, des comédiens qui veulent refaire le monde et un chanteur qui en interprète la beauté se partagent les scènes de la capitale canadienne. Pour leur part, les Torontois pourront assister à des solos de danse… entre leurs mains.

Le virus et la proie sera présenté au Théâtre français du CNA du 22 au 25 novembre. Crédit image: Marlène Gélineau Payette

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

Musique

L’amour en baryton

Le baryton Luc Lalonde offrira un concert bilingue rempli de grandes chansons d’amour au Centre d’excellence artistique de l’Ontario (CEAO) ce samedi. Le spectacle Simplement, Love se veut une lettre d’amour aux arts et au public, a-t-il mentionné en entrevue à la radio ottavienne Unique FM. L’artiste y a également expliqué qu’il a lui-même profité du programme d’art à l’École secondaire publique De La Salle et souhaite maintenant redonner aux jeunes. C’est pourquoi il a créé la bourse Luc Lalonde, un montant de 1500$ avec la fondation Jean-Claude Bergeron, qui donnera un coup de pouce à un artiste qui termine l’école secondaire, afin qu’il puisse s’autoproduire.  Lors de son spectacle de samedi, le baryton originaire de Bourget sera accompagné du pianiste Anthony Lampron.

Luc Lalonde est un chanteur baryton originaire de Bourget, dans l’Est ontarien. Crédit image : Ricardo Boreka

Ottawa, le 18 novembre. Détails et billets sur la plateforme Le point de vente. https://lepointdevente.com/billets/dl8231118001

Théâtre

Brûlot politique

Les amateurs de discours enflammés dénonçant les injustices seront servis avec Le virus et la proie, présenté au Théâtre français du Centre national des arts (CNA) du 22 au 25 novembre. Le texte de Pierre Lefebvre a remporté le prix de l’essai LQ, créé par Lettres québécoises en collaboration avec Les correspondances d’Eastman. La version sur scène se situe entre l’essai et le théâtre. Les comédiens Tania Kontoyanni, Alexis Martin, Ève Pressault et Madani Tall le portent comme un manifeste, dans lequel ils s’adressent à « Monsieur, » personnage représentant les puissants de la Terre. La représentation du 24 novembre sera surtitrée en anglais et suivie d’une discussion d’après spectacle. Le soir de la première, Pierre Lefebvre sera l’invité de Mani Soleymanlou, directeur artistique du Théâtre français du CNA dans le cadre des Grandes rencontres du théâtre français. Les spectateurs peuvent également arriver plus tôt pour prendre le temps de découvrir l’installation sonore Les voix de la génération Z en complément de la pièce. Le slameur D-Track a offert des ateliers d’écriture à des jeunes dans les écoles afin de leur faire écrire un manifeste poétique. Les textes de 10 d’entre eux ont été enregistrés par Transistor Média et pourront être entendus dans le lobby du Studio Azrieli.

Alexis Martin et Tania Kontoyanni dans Le virus et la proie. Crédit image : Marlène Gélineau Payette

Ottawa, du 22 au 25 novembre. Détails et billets sur le site du CNA. https://nac-cna.ca/fr/event/33686

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 17 novembre 2023

Rendez-vous majeur du 7e art francophone en Atlantique, le Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) a lieu cette année du 16 au 24 novembre 2023 à Moncton.

Promouvoir et rendre accessible le cinéma de la Francophonie aux francophones et aux francophiles de l’Atlantique tout en faisant connaître le cinéma acadien en Acadie et dans la Francophonie canadienne et internationale.

Telle la mission du FICFA, le rendez-vous incontournable pour les passionnés de cinéma francophone au Nouveau-Brunswick et dans toute la région de l’atlantique.

Lancé en 1987 à l’occasion du Sommet de la francophonie de Québec, ce festival est devenu au fil des ans une véritable vitrine du cinéma francophone dans la seule province officiellement bilingue du Canada.

Plus de 500 films y ont été projetés devant plus de 10 000 festivaliers depuis le lancement.

Au menu de la 37e édition : plus d’une vingtaine de longs métrages et plus d’une cinquantaine de courts métrages ainsi qu’une pléthore d’activités ouvertes au grand public. Parmi les films projetées, quelques-uns seront en compétition pour décrocher 8 prix.

France, Sénégal, Acadie, Québec, Tunisie, Belgique, Cameroun, Qatar sont autant de nations représentées dans la programmation de l’édition 2023.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 16 novembre 2023

Après le dévoilement du thème de l’édition 2024 « Découvrir aux éclats ! », les Rendez-vous de la Francophonie (RVF) présentent LeFLOFRANCO et Micheline Marchildon, les deux porte-paroles de l’événement qui aura lieu en mars.

Un Franco-Ontarien et une Franco-Manitobaine. C’est le duo d’artistes qui seront porte-paroles de l’édition 2024 des Rendez-vous de la Francophonie (RVF). Un grand événement de promotion de la francophonie au Canada, qui a lieu tout au long du mois de mars d’un océan à l’autre depuis 25 ans déjà.

Un rappeur et une humoriste

La figure masculine des RVF sera représentée cette année par le rappeur Franco-Ontarien LeFLOFRANCO. Né à Paris, le porte-parole est d’origine haïtienne et a grandi dans la région d’Ottawa-Gatineau.

« Sa musique en français transcende et captive de multiples auditoires, anglophones comme francophones, jeunes et moins jeunes. », lit-on dans une biographie publiée dans le site officiel de l’événement.

En 2019, il lance son premier album Force inhérente. Depuis, il monte sur scène d’un bout à l’autre du Canada, et même aux États-Unis. C’est en janvier 2022 que LeFLOFRANCO revient en force en faisant paraître cinq nouveaux titres dont quatre accompagnés d’un vidéoclip.

Du coté de la figure féminine, la comédienne Micheline Marchildon jouera le rôle de porte-parole.

Franco-Manitobaine de Saint-Boniface, Micheline Marchildon mène une longue et fructueuse carrière en tant que comédienne, humoriste et animatrice. Elle compte une quinzaine de saisons de télé, pour un total de plus de 300 épisodes.

« Comme humoriste, on l’a vue dans les émissions Le Prochain stand-upTrait d’humourD’un rire à l’autreLe sens du punchÇa fait la jobLe Hé Ho ShowTFO 24.7 ainsi que dans le gala Rire en français, produit par Juste pour rire », indique les organisateurs dans biographie.

Comme animatrice et comédienne, la porte-parole des RVF a animé Viens voir ici! à TVA, où elle explorait la francophonie canadienne hors Québec. Elle a aussi joué dans le sitcom franco-ontarien culte Météo +, diffusée sur TFO. On peut découvrir ses 1001 voix dans des dessins animés : Canot cocasse sur Unis TV, La Brigade sur Tou.tv et Fééli tout sur TFO.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 17 novembre 2023

SUDBURY – Au surlendemain de la sortie du rapport du « blue-ribbon », aussi appelé Harrison du nom du président du comité d’experts, les premières oppositions se font entendre au sein de la communauté francophone. Les recommandations émises dans ce rapport, et desquelles le seul francophone du comité s’est distancé, seraient loin d’avoir pris en compte les intérêts des francophones, notamment dans le Nord.

La viabilité financière de l’Université de Hearst a été remise en question dans le rapport Harrison. Crédit image : Inès Rebei

SUDBURY – Au surlendemain de la sortie du rapport du « blue-ribbon », aussi appelé Harrison du nom du président du comité d’experts, les premières oppositions se font entendre au sein de la communauté francophone. Les recommandations émises dans ce rapport, et desquelles le seul francophone du comité s’est distancé, seraient loin d’avoir pris en compte les intérêts des francophones, notamment dans le Nord.

« Le premier effet de la surprise passé, il faut maintenant gérer la suite et revenir dans le rationnel », a déclaré à ONFR Luc Bussières, le recteur de l’Université de Hearst, dont la viabilité, comme celle de l’Université de l’Ontario français (UOF), est remise en question par le rapport paru mercredi.

M. Bussières dit avoir hâte de connaître la position du ministère des Collèges et Universités (MCU) concernant les propositions du comité qui recommande, entre autres, de fédérer l’Université de Hearst et celle de l’Ontario français (UOF) avec l’Université d’Ottawa. Néanmoins, celui-ci reconnaît ne pas comprendre les propositions du groupe d’experts qu’il juge malvenues après l’autonomie récente de son établissement.

« Ces recommandations ne correspondent pas du tout à notre lecture de la réalité, ni à celui du discours du « par et pour » qui est complètement évacué de la lecture que le comité a faite », déclare-t-il.

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RADIO-CANADA – Publié le 17 novembre 2023

Le nombre de services du gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard qui doivent être offerts en français, il y en a 19 à l’heure actuelle, va bientôt augmenter à 31.

Gilles Arsenault, ministre responsable des Affaires acadiennes et francophones de l’Île-du-Prince-Édouard, prévoit que son gouvernement va bientôt une douzaine de services de plus en français. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Ce sont des services publics en matière de santé, d’éducation, de transports et d’infrastructures, indique le ministre responsable des Affaires acadiennes et francophones, Gilles Arsenault, sans préciser lesquels pour le moment.

Alors vous allez voir dans les prochaines semaines d’autres services désignés en français pour ces secteurs-là, affirme Gilles Arsenault au cours d’une entrevue accordée vendredi à l’émission Le réveil Île-du-Prince-Édouard, d’ICI Acadie.

Jusqu’à 377 fonctionnaires à l’heure actuelle sont capables de desservir le public dans les deux langues, selon M. Arsenault, et beaucoup d’autres s’inscrivent à la formation en langue française.

Le rapport annuel 2022-2023 des Affaires acadiennes et francophones, qui vient d’être publié, précise que le nombre de fonctionnaires qui parlent français est passé de 230 en 2015 à 377, ce qui est une hausse de 64 %.

Le rapport fait état de deux plaintes quant à l’absence du français dans le service de télémédecine 811, qui relève d’un fournisseur du secteur privé.

On offre un service de traduction qui est disponible pour répondre aux besoins lorsqu’on fait un appel à 811. Alors, on encourage les gens à vraiment se prévaloir de ce service-là et du service de traduction, affirme Gilles Arsenault.

La Saf’Île espère plus de détails financiers

Isabelle Dasylva-Gill, directrice de la Société acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard (Saf’Île), est contente que le gouvernement valorise la langue française et le bilinguisme, mais elle juge que le rapport annuel devrait être plus détaillé.

Nous ne voyons pas de rapport détaillé sur le financement qu’ils reçoivent du gouvernement fédéral pour la communauté francophone acadienne, déplore Mme Dasylva-Gill.

Isabelle Dasylva-Gill est la directrice de la Société acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard. PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENT RIGAUX

Bien sûr, ils pourront peut-être embaucher plus de personnes ou payer pour quelque chose dans la structure gouvernementale, mais peut-être que cela passera par la communauté et les programmes, mais nous n’avons pas cette information. Il n’y a aucun moyen de demander des comptes au gouvernement. C’est ce que nous demandons, ajoute-t-elle.

Le rapport annuel indique que le gouvernement fédéral donne 1,2 million de dollars à la province pour appuyer ses programmes et services en français, mais sans préciser à quoi sert exactement cet argent.

L’importance des services en français

La population francophone de la province n’est pas entièrement bilingue, souligne Paul Gallant, président du Comité consultatif de la communauté acadienne et francophone.

Paul Gallant, président du Comité consultatif de la communauté acadienne et francophone, est aussi un auteur et un dramaturge. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENT RIGAUX

L’offre de services en français est particulièrement importante pour les personnes âgées et les besoins sont plus prononcés dans les domaines de la santé et de la justice, selon M. Gallant.

On peut dire que quelqu’un est fonctionnellement bilingue, mais quand vous parlez de quelque chose comme la justice, il y a un langage à cela. Et en santé, même si c’est votre langue première, ça peut toujours être un défi, explique Paul Gallant.

Il conclut que c’est un exercice d’équilibre entre les besoins de la communauté francophone et la capacité du gouvernement d’offrir des services en français.

D’après les renseignements de l’émission Le réveil et de George Melitides de CBC

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 16 novembre 2023

Une équipe d’experts s’est penchée sur la viabilité financière des institutions postsecondaires francophones en Ontario, en proposant trois options pour favoriser la pérennité des établissements de petite taille à l’instar de l’Université de l’Ontario Français et l’Université de Hearst.

Quelles pistes de solution pour assurer la viabilité financière des institutions postsecondaires francophones en Ontario ? Un groupe d’experts mandaté par le gouvernement ontarien ont tenté de répondre à cette question épineuse.  

Dans le rapport de 83 pages, une partie est consacrée aux institutions francophones dont entre autres l’Université de l’Ontario français (UOF) et l’Université de Hearst avec trois options recommandées par les experts afin de garantir leur viabilité financière.

Trois options

Avant d’aller plus loin dans leur analyse, les auteurs du rapport rappellent que l’Université d’Ottawa l’Université d’Ottawa est de loin le plus grand établissement d’enseignement postsecondaire bilingue en Ontario à l’heure actuelle, avec 365 programmes en français de premier cycle et de niveau maîtrise et doctorat, et plus de 14 700 apprenantes et apprenants de langue française.

Si cette université est du fait de sa taille capable d’assurer une certaine pérennité, c’est loin d’être le cas pour l’UOF et l’Université de Hearst, lesquelles accueillent respectivement 29 étudiants et 271 étudiants qui sont majoritairement des étudiants internationaux.

La première option pour assurer la viabilité financière des deux petites institutions postsecondaires est, selon les experts, de faire fédérer l’UOF et l’Université de Hearst autour de l’Université d’Ottawa.

L’objectif est de faire profiter les deux institutions de petite taille de la capacité de planification, d’élaboration d’analyses et d’étude de marché de l’emploi pour la main d’œuvre bilingue de l’Université d’Ottawa.

La deuxième option recommandée par les experts est un projet d’association de l’UOF et l’Université de Hearst à deux collèges francophones, à savoir le Collège Boréal et le Collège La Cité.

Malgré les défis que peut poser cette option, elle mérite d’être explorée d’après les experts. Selon eux, celle-ci pourrait être l’occasion d’inventer une option université-collège offrant des programmes axés sur la carrière et la possibilité pour les diplômés du collège d’obtenir un grade universitaire, tout en servant la francophonie.

Les auteurs du rapport citent l’exemple du partenariat entre l’Université de Guelph et le Collège Humber en Ontario ainsi que celui liant l’Université Thompson Rivers et l’Institut de technologie de la Colombie-Britannique.

Enfin, la troisième option propose la création d’un réseau intégré ou d’un consortium favorisant la collaboration entre toutes les institutions francophones et bilingues de l’Ontario. Le développement de ce projet devra être guidé les priorités du marché de travail francophone en Ontario.

Dans ce scénario, c’est à l’Université d’Ottawa que reviendra le leadership du projet à en croire les experts.

« Quelle que soit l’option choisie, la province doit avoir pour objectif stratégique d’obtenir une part appropriée et équitable du soutien financier octroyé par le gouvernement fédéral par l’intermédiaire de l’enveloppe de financement pour le français au Canada », concluent le groupe d’experts présidé par Alan Harrison.

Notons, par ailleurs, que le groupe d’experts ne s’est pas prononcé sur le cas de l’Université de Sudbury dont le projet de développement est très attendu par les Franco-Ontariens depuis la crise l’Université Laurentienne.

Contacté par Francité, l’Université de Sudbury a précisé qu’elle « étudie présentement le contenu du rapport du comité d’experts afin d’évaluer les options présentées ».

À suivre.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 16 novembre 2023

C’est une véritable onde de choc qui a déferlé sur le Québec à la suite de l’annonce du décès de Karl Tremblay. Le chanteur des Cowboys fringants se battait contre un cancer depuis 2020, mais c’est dans les derniers mois que le public a vraiment vécu le combat avec lui. Si, depuis 1997, les Cowboys fringants ont su s’imposer comme groupe culte de la belle province, ils ont aussi marqué les communautés francophones à travers le monde. Plusieurs personnalités franco-ontariennes ont tenu à rendre hommage à Karl Tremblay sur les réseaux sociaux.

Karl Tremblay lors du spectacle des Cowboys fringants au Festival d’été de Québec en juillet dernier. Crédit image: Jacques Boissinot, la Presse canadienne

« C’est si triste… Doux voyage, Karl » a exprimé Luce Dufault. La chanteuse native d’Orléans est arrivée dans le paysage musical à la même époque que les Cowboys fringants et s’est aussi imposée comme l’une des grandes de la chanson franco-canadienne.

L’artiste de Sudbury Stef Paquette a choisi de partager des paroles de la chanson Les étoiles filantes, une pièce emblématique des Cowboys fringants sur la vie et le temps qui passe.

Le propriétaire de la microbrasserie Cassel Brewery de Casselman, Mario Bourgeois, a promis de « continuer à crinquer (la) musique » du groupe culte.

Les Cowboys fringants. De gauche à droite : Marie-Annick Lépine, Jérôme Dupras, Karl Tremblay et Jean-François Pauzé. Source : page Facebook des Cowboys fringants

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