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RADIO-CANADA – Francis Bouchard, publié le 20 septembre 2023

La Ville de Hearst est une des communautés canadiennes à participer à un programme pilote de compostage à domicile.

L’appareil FoodCycler utilise une technologie pour transformer les déchets organiques en matière compostable.
PHOTO : AVEC LA PERMISSION DE JESSICA TAYLOR

Plusieurs municipalités dans le Nord-Ouest de l’Ontario participent à ce programme de réduction des déchets alimentaires.

Depuis la semaine dernière, cent résidents de Hearst peuvent s’inscrire pour faire l’achat de l’appareil FoodCycler à prix réduit grâce à un rabais du fournisseur et à des subventions gouvernementales et municipales.

Le directeur des travaux publics et des services d’ingénierie pour la Ville de Hearst, Luc Léonard, souligne qu’on veut réduire la quantité de matières organiques qui se retrouvent au site d’enfouissement.

Le directeur des travaux publics et des services d’ingénierie pour la Ville de Hearst, Luc Léonard, tient une feuille promotionnelle à propos du programme pilote à Hearst.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRANCIS BOUCHARD

Il souligne qu’entre 25 % et 50 % des déchets ménagers sont composés de déchets alimentaires.

La matière organique, lors de sa décomposition, contribue 25 fois plus de gaz à effet de serre puisque c’est du méthane plutôt que du dioxyde de carbone, affirme-t-il.

Lundi, nous avions 67 inscriptions, c’est un peu plus bas que ce qu’on espérait. Il reste environ une semaine.

Une citation de Luc Léonard, directeur des travaux publics de la Ville de Hearst

Selon M. Léonard, la Ville de Hearst va ensuite commander les cent appareils. Il y aura deux modèles, un plus petit pour les familles d’une ou deux personnes et un plus grand pour les familles plus nombreuses.

La Ville de Hearst fournit 100 $ à l’achat de chaque appareil, ce qui représente une contribution totale de 10 000 $.

La machine est environ la grandeur d’une machine à pain. Et il faut tout simplement une prise électrique. La durée des cycles est entre 4 et 9 heures, donc c’est très, très rapide. L’appareil peut être placé dans un garage, un sous-sol ou juste sur le comptoir de la cuisine, affirme M. Léonard.

Durant la durée du programme pilote de 12 semaines, les participants sont invités à remplir une fiche d’utilisation quotidienne ainsi qu’un questionnaire à la fin.

M. Léonard ajoute que le projet pourrait être étendu s’il connaît du succès.

Si nous ne sommes pas capables de vendre les 100 unités, je pense que ça va peut-être mettre fin (au programme), mais le conseil municipal aura le dernier mot s’il y a un deuxième volet au projet-pilote, affirme-t-il.

Selon M. Léonard, la taille de la ville de Hearst n’est pas jugée assez grande pour justifier l’investissement pour la mise en place d’une collecte de déchets organiques à domicile, comme on retrouve dans les grands centres.

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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 21 septembre 2023

OTTAWA – Il est temps de reconnaître le patrimoine historique de l’église Saint-Charles-Borromée. Et pourquoi pas avec des plaques commémoratives? C’est ce qui est ressorti d’une réflexion commune du Comité de la francophonie de l’Association communautaire de Vanier et du Réseau du patrimoine franco-ontarien (RPFO).

L’église a été construite selon les plans de l’architecte Charles Brodeur particulièrement prolifique dans la région de l’Outaouais. Archives ONFR

En entrevue avec ONFR, Diego Elizondo, expert en patrimoine franco-ontarien, déclare que «les organismes veulent unir leurs forces pour faire avancer ce dossier».

Il y a dix ans a eu lieu le sauvetage in extremis de l’église Saint-Charles-Borromée, un lieu qui a marqué l’histoire du pays. Située entre la rue Barrette et l’avenue Beechwood dans le quartier de Vanier à Ottawa, elle est encore un exemple fort de résistance de la communauté franco-ontarienne.

L’église St-Charles de Vanier, en 1947. Crédit photo : BAnQ-Gatineau. Fonds Champlain Marcil. P174,S4,P125.

Érigée en 1908, l’église n’accueille plus de fidèle depuis 2010. « Il y a eu une étude qui a été faite par l’archidiocèse d’Ottawa sur la situation financière et la fréquentation de plusieurs paroisses francophones à la fin des années 2000 », raconte Diego Elizondo.

Selon ce rapport, trois paroisses francophones de l’est de la ville devaient mettre la clé sous la porte. Notre-Dame-de-Lourdes-de-Cyrville, Saint-Charles-Boromée à Vanier et Sainte-Anne d’Ottawa, dans la Basse-Ville.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 18 septembre et mis à jour le 19 septembre 2023

KAPUSKASING – Une plaque en hommage à l’entrepreneure franco-ontarienne Nicole Guertin a été dévoilée vendredi soir dans sa ville d’origine, Kapuskasing, presque deux ans après son décès.

La plaque en hommage à Nicole Guertin est exposée au Centre d’accueil de Kapuskasing. Gracieuseté

Le dévoilement a eu lieu en marge de l’ouverture du congrès de l’Association française des municipalités de l’Ontario (AFMO), devant sa famille, des personnalités publiques et des citoyens de la ville.

Guylaine Scherer, conseillère municipale de Kapuskasing, explique que les raisons de cette chronologie sont liées à l’influence de la défunte femme d’affaires partout en province. «On se disait que d’avoir des gens d’un peu partout pour assister à cet événement serait apprécié par beaucoup.»

«C’est une belle reconnaissance et venant de Kapuskasing ça vaut beaucoup, car elle a fait beaucoup pour la région», confie de son côté, Jocelyn Blais, partenaire de celle qui a laissé une empreinte durable dans le milieu du tourisme du Nord.

L’événement a rassemblé une trentaine de personnes dont des maires et mairesses du Nord. Gracieuseté

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 20 septembre 2023

Le Regroupement des gens d’affaires de la Capitale nationale a annoncé hier, le 19 septembre 2023, l’embauche de Catia Céméus comme directrice générale de l’organisme qui regroupe des entrepreneurs francophones de la région d’Ottawa-Gatineau.

Biochimiste de formation, Catia Céméus est la patronne de Kimdja, une entreprise spécialisée en gestion d’événements.

Du sang neuf à la direction générale du Regroupement des gens d’affaires de la Capitale nationale (RGA). En effet, l’organisme francophone de développement économique basé à Ottawa a embauché une femme d’affaires connu des milieux d’affaires dans la région de la Capitale nationale.

Biochimiste de formation, Catia Céméus est la patronne de Kimdja, une entreprise spécialisée en gestion d’événements.

Récipiendaire du prix Futurs Templiers du Gala du Regroupement en 2019, elle a été présidente du Regroupement Affaires Femmes, une organisation qui met de l’avant l’excellence des femmes afro-descendantes francophones de partout au pays.

Impliquée également dans la francophonie à l’échelle provinciale, Catia Céméus siège présentement au conseil d’administration de la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA).

« Le RGA ne pouvait espérer une meilleure candidate pour prendre les rênes de l’organisation. Son approche axée sur les membres, tout comme sa passion pour l’entrepreneuriat féminin et l’éveil entrepreneurial chez la relève font d’elle une directrice générale en parfaite adéquation avec les valeurs et les ambitions de notre regroupement », s’enthousiasme Julie Potvin, présidente du conseil d’administration dans un communiqué publié hier par le RGA.

Le RGA, un modèle de rapprochement entre Québécois et Franco-Ontariens

Fondé le 3 décembre 1983, le RGA se targue d’être le premier Regroupement de gens d’affaires francophones au Canada incluant le Québec.

« Devant une assemblée de plus de 300 personnalités francophones du monde des affaires réunies au Château Laurier, Courville Nicol affirmait que les gens d’affaires francophones du Québec, de l’Ontario et des autres provinces se devaient de trouver une formule qui leur permettrait de bâtir ensemble un meilleur milieu économique et financier pour leur collectivité de langue et de culture française », peut-on lire sur le site web de l’organisme.

Bien que prononcé dans les années 80, cette prise de position en faveur du rapprochement des francophones du Canada, des acadiens et des québécois est encore très d’actualité aujourd’hui.

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RADIO-CANADA – Publié le 18 septembre 2023

Le film acadien produit par l’Office national du film (ONF) Croque-mort. C’est beau la vie! a reçu dimanche soir le prix Gémeaux de la meilleure émission ou série documentaire dans la catégorie société.

Le film « Croque-mort. C’est beau la vie! », du réalisateur Georges Hannan, a remporté le prix Gémeaux de la meilleure émission ou série documentaire dans la catégorie société. Ci-dessus : l’usine de fabrication de cercueils Victoriaville & Co. L’image est tirée du film.
PHOTO : OFFICE NATIONAL DU FILM DU CANADA

Le film était en compétition face au documentaire québecois Je vous salue salope, l’émission de Radio Canada Laissez nous raconter, l’émission de Noovo Amour sans limite et la deuxième saison de la série de TV5 En marge du monde.

Pour le réalisateur du film, Georges Hannan, la reconnaissance de son travail par ce prix est assez bouleversanteJ’ai pas beaucoup dormi la nuit dernière, concède-t-il au lendemain de sa victoire, au micro de l’émission La matinale.

Son film est une plongée avec humour dans une industrie méconnue : celle des pompes funèbres. Le réalisateur suit des croque-morts et leur donne la parole pour démystifier la mort. On ne rit pas de la mort, mais on rit de notre relation avec la mort, explique Georges Hannan.

Georges Hannan lors du tournage du documentaire « Croque-mort. C’est beau la vie! ».
PHOTO : GRACIEUSETÉ : BERNARD FOUJERE

Ce projet, sur un sujet encore tabou, a vu le jour grâce à la productrice Christine Aubé, de l’ONF. Elle a cru en ce projet. J’ai essayé de vendre ça ailleurs, mais le monde ne le voyait pas ou trouvait ça trop macabre ou ne comprenait pas où je voulais aller avec ça, raconte le réalisateur acadien.

Son documentaire est également l’un des premiers films acadiens à être récompensé aux prix Gémeaux qui célèbrent les meilleures créations télévisuelles du Canada francophone. Pour Georges Hannan, c’est vraiment excitant et un honneur de porter cette chose-là.

Ça me rend triste aussi. Ça a prit 38 ans pour qu’on soit reconnu à Montréal.

Une citation deGeorges Hannan, réalisateur

J’espère que ça ne prendra pas un autre 38 ans avant qu’on soit reconnu de nouveau. Il y a quand même des films incroyables qui sont tournés en Acadie, poursuit le documentariste actuellement en tournage au Québec pour un nouveau projet.

Durée de 6 minutes 58 secondes6:58

L’année dernière, le documentaire a été récompensé par le prix de la meilleure œuvre acadienne au Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA).

Avec des informations de l’émission La Matinale

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ONFR+ – Inès Rebei et Lila Mouch-Essers, publié le 17 septembre et mis à jour le18 septembre 2023

KAPUSKASING – Michelle Boileau, mairesse de Timmins, devient la nouvelle présidente de L’Association française des municipalités de l’Ontario (AFMO) après une course serrée face à la conseillère municipale de Kapuskasing, Mélanie Breton.

Michelle Boileau est la nouvelle présidente de l’AFMO depuis ce dimanche. Gracieuseté

C’est au courant de l’Assemblée générale annuelle de l’organisme francophone, ce dimanche matin, que s’est tenu le scrutin qui a vu la mairesse de Timmins, élue en octobre dernier, succéder à la présidente sortante et ex-mairesse de Moonbeam, Nicole Fortier Levesque.

«Je me sens très choyée de pouvoir travailler avec une équipe si forte», témoigne Michelle Boileau quelques heures après son élection.

«Après ces deux jours et demi au congrès, je réalise que c’était une chance de passer du temps avec l’équipe, et je suis fière du travail qui a été fait au cours des dernières années. Maintenant, j’ai hâte de pouvoir avancer les dossiers.»

«Je suis très contente de ça, je vais être présente pour l’appuyer en tant que présidente sortante, ça, c’est certain», réagit Nicole Fortier Levesque qui a tenu à reconnaître la qualité des deux candidatures et leur expérience au sein de l’AFMO.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 septembre 2023

En partenariat avec le Collège La Cité, l’Université de l’Ontario français (UOF) offrira dès septembre 2024, un baccalauréat en administration des affaires.

 L’Université de l’Ontario Français (UOF) continue d’étoffer son offre académique. Il s’agit cette fois-ci d’un programme très prisé par les jeunes et les employeurs qui sera offert entièrement en Français, à savoir le baccalauréat en administration des affaires.

« Nous nous réjouissons de l’approbation du baccalauréat en administration des affaires par le ministère des Collèges et Universités (MCU) à la recommandation de la Commission d’évaluation de la qualité en enseignement postsecondaire (CÉQEP). Cela représente un bel aboutissement pour nos équipes qui travaillent fort et souvent dans l’ombre pour construire une offre de programmes attrayante pour la relève ontarienne. Grâce à la collaboration, tout au long du développement, avec le Collège La Cité, nous maximisons nos ressources professionnelles francophones pour offrir un programme innovateur. » indique le recteur et vice-chancelier, Pierre Ouellette dans un communiqué publié hier par l’UOF et Collège La Cité.

« Il s’agit du premier programme de la sorte, en français, à avoir été planifié et développé entièrement par un collège et une université », déclare Lise Bourgeois, présidente-directrice générale du Collège La Cité.

« Signature innovante »

D’après les deux institutions postsecondaires Franco-Ontariennes, le nouveau baccalauréat se distingue par sa signature axée sur le leadership responsable. Ce leadership s’appuie sur l’équilibre entre les concepts contemporains de gestion et la responsabilité sociale et éthique nécessaire au développement durable de nos ressources.

« Les étudiantes et étudiants du baccalauréat seront ainsi appelés à acquérir les notions d’administration des affaires tout en développant leur sensibilité aux questions de diversité, d’équité, d’inclusion et les autres enjeux de société afin de devenir une ou un gestionnaire soucieux des besoins individuels dans l’optique du bien-être collectif. », indique conjointement l’UOF et Collège la Cité.

Construits pour les personnes qui souhaitent se trouver dans la gestion d’entreprises, se lancer en affaires, gérer des ressources humaines, s’occuper de planification financière ou du développement organisationnel, ou bien gérer des organisations francophones, les cours du programme ont été pensés, d’après ses concepteurs, pour faciliter leur intégration professionnelle grâce à un enseignement basé sur l’expérientiel.  

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RADIO-CANADA – Publié le 15 septembre 2023

Pour contrer le déclin du poids démographique des francophones au pays, les participants au forum des intervenants en immigration francophone, qui se déroule jeudi et vendredi dans le Grand Sudbury, réclament d’abord qu’Ottawa accroisse sa cible d’immigration francophone.


Il faut du 10 à 12 % annuellement d’immigration francophone,
 explique Alain Dupuis, directeur général de la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA) du Canada.

Le forum organisé deux fois par année par la FCFA à une importance particulière cette fois-ci, ajoute M. Dupuis.

On vient d’adopter au fédéral une nouvelle loi sur les langues officielles qui précise que le fédéral doit adopter une politique d’immigration francophone, alors il y a beaucoup de travail à faire, affirme-t-il.

Le ministre [de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté] doit choisir les cibles pour les trois prochaines années dans les prochains jours, donc c’est super important qu’il entende les communautés.

Une citation de Alain Dupuis, directeur général de la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada

Alors qu’Ottawa jongle avec l’idée de limiter le nombre d’étudiants étrangers, les intervenants demandent que les francophones soient épargnés.

En ce moment, les étudiants étrangers francophones [sont importants] pour le futur économique et démographique de nos communautés francophones, dit Thomas Mercier, le coordonnateur du Réseau de soutien à l’immigration francophone du Nord de l’Ontario.

On ne peut pas mettre une limite d’un océan à l’autre sans le considérer, ajoute-t-il.

Besoin de financement pour appuyer les étudiants étrangers

Les organismes en immigration réclament par ailleurs le financement de services d’appui aux immigrants francophones qui n’ont qu’un statut temporaire.

La coordonnatrice du Réseau de soutien à l’immigration francophone de l’Est de l’Ontario, Brigitte Duguay-Langlais, précise que les organismes comme le sien n’ont pas de ressources pour aider les résidents non permanents.

C’est-à-dire que les étudiants internationaux n’ont pas d’appui pour connaître tout ce que le Canada pourrait leur offrir après leurs études. Ça prend des travailleurs d’établissement qui les appuient.

Une citation de Brigitte Duguay-Langlais, coordonnatrice du réseau de soutien à l’immigration francophone de l’Est de l’Ontario

Les réseaux de soutien à l’immigration revendiquent aussi un meilleur aiguillage des immigrants francophones vers des services d’appui de langue française, car bien des nouveaux arrivants francophones sont accueillis par des établissements anglophones

Cela accroît le risque d’assimilation, déplore Alain Dobi, coordonnateur du Réseau de soutien à l’immigration francophone du Centre-Sud-Ouest de l’Ontario.

Alain Dobi estime que le risque d’assimilation est particulièrement présent dans le Centre-Sud-Ouest de l’Ontario.
PHOTO : RADIO-CANADA / BIENVENU SENGA

Je le dis souvent, on vit dans une mer d’anglophones, donc le risque est plus grand que pour nos frères et sœurs, nos collègues qui sont dans l’Est de l’Ontario, à Ottawa, ou ici à Sudbury, confie M. Dobi.

Avec les informations de Bienvenu Senga

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 14 septembre 2023

Le conseil municipal de Toronto doit choisir les huit membres de la communauté qui siègeront au comité consultatif sur les affaires francophones lors de sa réunion du 11 au 13 octobre selon Radio-Canada. L’occasion pour Francité d’expliquer le rôle de ce comité en rapport avec la francophonie.

Toronto affiche sa volonté d’être à l’écoute de sa communauté francophone. C’est la raison pour laquelle la plus grande ville du Canada est dotée depuis plusieurs années d’un comité consultatif sur les affaires francophones. Présidé par un élu municipal, l’instance est composée à 50% de membres du grand public.

A en croire Radio-Canada, ses huit nouveaux membres seront nommés par le conseil de la ville lors de sa réunion du 11 au 13 octobre 2023. Toutefois, la présidence du comité est déjà connue depuis juillet. Il s’agit de la conseillère municipale bilingue Alejandra Bravo.

A quoi sert ce comité ?

D’après un document de la ville de Toronto, le comité consultatif sur les affaires francophones de Toronto a pour mandat de donner des conseils au conseil municipal dans trois volets.

Premièrement, il s’agit des projets et les initiatives au sein des collectivités francophones de Toronto pouvant contribuer à la vitalité sociale, économique et culturelle de la cité.

Ensuite, le comité consultatif des affaires francophones conseille les décideurs municipaux sur les façons de soutenir la compétitivité économique et la croissance des entreprises francophones et des entreprises qui soutiennent les collectivités francophones.

Enfin, l’instance consultative oriente également le conseil municipal sur les occasions pour la ville de Toronto de travailler avec les collectivités francophones afin de promouvoir l’intensification de leur participation aux initiatives municipales.

Détail important à noter : les comités consultatifs ne fournissent pas de services, ne gèrent pas le personnel de la ville et ne prennent pas de décisions exécutoires au nom de la ville.

Par ailleurs, les membres du comité devraient se réunir au moins deux fois par année. Toujours selon Radio-Canada, la date de la première réunion n’a pas été fixée pour l’instant. Les sujets à l’ordre du jour n’ont pas encore été déterminés non plus.

D’après des données de la province relayés par le Réseau en immigration francophone du Centre-Sud-Ouest de l’Ontario, il y a près de 63 055 francophones à Toronto, soit 2.3% de la population totale de la métropole.

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RADIO-CANADA – Frédérique Cyr Michaud, publié le 14 septembre 2023

L’auteure-compositrice-interprète fransaskoise Alexis Normand lancera officiellement son troisième album solo, Mementos, ce vendredi à l’occasion d’un spectacle à la salle de spectacle The Bassment de Saskatoon.

Il s’agit de son premier album solo depuis 2016.

La réalisation de cet album bilingue représente un moment marquant dans la quête de la musicienne pour combattre son insécurité linguistique.

Cette fois-ci, je me permets d’écrire en français et en anglais et parfois dans les deux langues pour une chanson, explique-t-elle. [C’est] plus assumé qu’avant.

Conquérir son insécurité linguistique une note à la fois

Alexis Normand explique que son processus de création, dès le départ, lui a permis de réfléchir à la place que prenait l’insécurité linguistique dans sa vie.

La musicienne cherchait à comprendre d’où venait le malaise qu’elle ressentait en français, surtout en présence d’autres francophones. Mementos explore ainsi la dualité que présente une identité francophone en milieu anglophone.

C’est un point tournant dans ma carrière.

Une citation de Alexis Normand, autrice-compositrice-interprète

Le désir de partager des choses plus personnelles et authentiques à permis à la Fransaskoise de mettre le doigt sur la tension ressentie. Je voulais que mon album reflète notre francophonie et notre francophonie est bilingue, explique-t-elle.

Le concert de lancement d’album d’Alexis Normand se tiendra le vendredi 15 septembre, à 20 h 30, à la salle de spectacle The Bassment de Saskatoon. La Fransaskoise sera accompagnée du duo winnipegois Burnstick. La musicienne partira ensuite en tournée au Canada et en France.

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RADIO-CANADA – Magalie Chinchilla Chaput, publié le 13 septembre 2023

Les habitants de Saint-Pierre-Jolys peuvent désormais acheter des vêtements d’hiver à des prix abordables dans leur magasin d’occasion.

Près de 250 personnes se sont rendues à Village Connection mardi, le premier jour où les vêtements d’hiver étaient en vente.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAGALIE CHINCHILLA CHAPUT

Mardi, les bénévoles de Village Connection se sont mis au travail pour faire la rotation saisonnière, afin de répondre aux besoins de la communauté alors que les températures se rafraîchissent.

Village Connection a comme objectif d’appuyer des familles dans le besoin tout en aidant financièrement d’autres organismes de la communauté.

Pour augmenter la cagnotte, Village Connection invitait la population à faire des achats dans le cadre de sa traditionnelle journée de rotation de marchandises, connue sous le nom de Swap Day. Tout au long de la journée, les clients se succédaient à l’intérieur du commerce pour voir les nouveautés.

[C’est] très occupé, on vient d’échanger et mettre tout le linge de l’automne et de l’hiver, explique une bénévole, Diane Saive. C’est la première journée. Alors il y a beaucoup de gens qui sont venus aujourd’hui.

Joanne Dubois est heureuse d’avoir trouvé des manteaux de bonne qualité et abordables pour les membres de sa famille.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAGALIE CHINCHILLA CHAPUT

Joanne Dubois vient dans le magasin tous les mardis en raison des prix abordables et de la haute qualité des articles de seconde main. Elle a réussi à trouver des manteaux d’hiver pour répondre aux besoins de sa maisonnée.

Aujourd’hui, tous les prix sont vraiment fous, dit-elle. Puis comme [les enfants] grandissent assez vite, ça n’a pas de sens d’aller à SportChek, à Old Navy. Puis, les prix sont imbattables. [Les manteaux] sont tous vraiment beaux.

Un pilier de la communauté rurale

Depuis sa création, en 1977, le magasin de seconde main a un impact important dans la municipalité rurale De Salaberry.

Le Village Connection supporte une grosse gamme de différentes organisations dans la communauté ainsi que des familles en besoin. Donc, pour nous autres, c’est une organisation très très importante dans la communauté, explique la bénévole Claire Hébert. L’année passée, on a donné tout près de 193 000 $ à la communauté. Alors, c’est très important pour les bénévoles qui travaillent ici.

Pour Claire Hébert, bénévole à Village Connection depuis quatre ans, c’est toujours un « grand plaisir » d’échanger les vêtements en automne et au printemps.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAGALIE CHINCHILLA CHAPUT

Les fonds ont profité à de nombreux organismes en besoin, par exemple, l’École communautaire Réal-Bérard, la caserne d’incendie de Saint-Malo et la Fondation Hôpital St-Pierre. En moyenne, Village Connection distribue 100 000 $ par année.

Le magasin d’aubaines fonctionne grâce à des dons de vêtements de résidents de la région. Une fois qu’ils sont triés et réparés, les articles sont vendus à des prix abordables. À la fin du mois, tous les profits sont ensuite redistribués aux organismes ou aux familles qui ont besoin d’un appui financier.

Village Connection devenant de plus en plus fréquenté, il a déménagé dans le bâtiment St-Pierre Trading en 2013 pour répondre à la demande grandissante de sa communauté.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAGALIE CHINCHILLA CHAPUT

Le surplus des articles de qualité adéquate est donné à l’association caritative Centre Flavie, à Winnipeg, ainsi qu’à des colonies huttérites de la région qui envoient les vêtements en Afrique.

Moi, ça me rend heureuse et c’est parce que les gens, je vois qu’ils sont contents, explique la bénévole Diane Saive. Ils ont trouvé de bons achats, et puis on voit que le matériel est recyclé et pas gaspillé. Alors, c’est bien.

L’idée ici, c’est d’aider les autres, pas de faire de l’argent.

Une citation de Diane Saive, bénévole

Dans les coulisses, plus de 60 bénévoles assurent le fonctionnement et le succès de Village Connection. L’ambiance de travail est agréable, selon la bénévole Claire Hébert, qui travaille auprès de l’organisme depuis quatre ans.

De samedi à lundi, une trentaine de bénévoles se sont rassemblés pour finaliser l’échange des articles d’hiver.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAGALIE CHINCHILLA CHAPUT

Il y a beaucoup de joie ici. Il n’y a pas beaucoup de monde ici qui sont malcommodes ou marabouts, dit-elle en riant. C’est un groupe qui travaille très bien ensemble.

Après des jours de préparation et un Swap Day réussi, les bénévoles de Village Connection peuvent enfin prendre une pause et se préparer à une autre journée à se consacrer à la communauté.

Pour le moment, je pense que je vais aller m’asseoir quelque part, tranquille, dit Mme Saive. Ça a été tellement occupé aujourd’hui, mais ça fait du bien de sortir et d’aider les autres.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 13 septembre et mis à jour le 15 septembre 2023

TORONTO – Francophonie en fête fait son retour du 15 au 17 septembre dans l’amphithéâtre du Bentway, sous l’autoroute Gardiner, boulevard Fort York. Une 18e édition qui fait la part belle aux artistes émergents et qui se poursuivra les 29 et 30 septembre.

L’amphithéâtre Bentway est l’écrin du festival depuis trois ans. L’an dernier Amélie et les Singes bleus s’y étaient produits. Crédit image: Rudy Chabannes

C’est à la poétesse et compositrice Tali de York qu’il reviendra la tâche d’ouvrir le festival ce vendredi dès 15h. Se succèderont ensuite les rythmes gospel de Prisca Benita, les notes de piano d’Anne-Sophie Roy, les classiques slaves du Trio Hassiba et les percussions d’Amadou Kienou.

Cette première journée placée sous le signe de la diversité musicale emmènera le public du Québec à la Russie en passant par le continent africain. De quoi mettre la table pour une deuxième salve de concerts le lendemain.

Le Trio Hassiba est composé d’anciens élèves et lauréats des Conservatoires russes de Minsk et d’Odessa. Crédit image: Rudy Chabannes

Au menu du samedi animé par ONFR, pas moins de huit artistes et groupes. Et pour lancer cette série : Welcome Soleil. Le groupe folk-rock composé de Guy Smagghe (voix, guitares, harmonica), Philippe Lafaury (guitares, mandoline, voix), Richard Morgan (basse, voix) et Paddy Morgan (batterie, percussions, voix) a sorti la tête du studio pour faire le tour des festivals, en attendant un premier album prévu à l’automne.

Puis ce sera le tour de Zilis d’Or, suivi de Fred Boutin qui présentera son nouvel album, puis Noemi & Le Friendless Crew et Suzelle. Après eux, les spectateurs goûteront au rap québécois de Dual-It et à la musique arabo-berbère d’Hassan el Hadi, tandis que Vincent Bishop clôturera cette deuxième journée sur les coups de 18h.

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RADIO-CANADA – Sarah Tomlinson, publié le 12 septembre 2023

Deux ans après avoir ouvert ses portes, l’Université de l’Ontario français affirme que 233 étudiants ont choisi d’y faire leurs études, dont près d’un tiers en éducation, et elle s’en réjouit.

Parmi les étudiants inscrits, 86 ont choisi le baccalauréat en éducation, que l’université a été autorisée à offrir en novembre 2022. Cela représente près d’un tiers des inscriptions. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

C’est vraiment une rentrée fantastique pour nous. C’est quand même un bon chiffre, lance Pierre Ouellette, le recteur de l’UOF.

La jeune université francophone affirme que la majorité des étudiants sont inscrits à temps plein.

Entre 2021 et 2022, l’UOF est passé de 73 admissions à 193, ce qui représente une augmentation de plus de 160 %. Entre 2022 et 2023, l’augmentation était d’environ 20 %.

Forte hausse en éducation

Parmi les étudiants inscrits à l’UOF cet automne, 86 ont choisi le baccalauréat en éducation, que l’université a été autorisée à offrir en novembre 2022.

Le recteur de l’université voit cet intérêt pour ce programme d’un très bon œil.

La pénurie est très très forte en enseignement. Mais ça montre qu’il y a quand même une belle volonté de la part des Franco-Ontariens d’aider la francophonie en Ontario, de se placer dans le système d’éducation, puis de devenir enseignant, a-t-il affirmé.

L’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens salue les efforts de recrutement de l’UOF.

Ça démontre tout le travail accompli par l’UOF pour bâtir un programme novateur ancré dans la réalité de nos écoles franco-ontariennes , a affirmé la présidente Anne Vinet-Roy dans un courriel.

Il faut plus que jamais former davantage d’enseignantes et d’enseignants, mais il faut aussi travailler à assurer leur rétention et à valoriser leur profession , ajoute-t-elle.

Une dizaine d’étudiants ont pu suivre une formation à temps partiel dès janvier 2023. Les nouveaux seront les premiers à suivre le programme à temps plein de 16 mois.

L’Ontario a annoncé, il y a quelques semaines, le financement de 110 places supplémentaires de formation d’enseignants en français à l’UOF et à l’Université d’Ottawa pour l’année scolaire 2023-2024.

La province avait limité les admissions en éducation à l’UOF à 40 étudiants. Mais en vertu du financement, l’université a obtenu 40 places de plus.

Selon M. Ouellette, la demande pour le programme justifie les places supplémentaires.

On a eu près de 150 personnes qui ont fait une demande d’admission au programme, donc on savait qu’il y avait beaucoup d’intérêt très, très tôt, explique-t-il.

Anne Vinet-Roy considère l’octroi de places supplémentaires comme un pas dans la bonne direction, mais elle s’attend à plus de la part du gouvernement.

Une augmentation prévue en janvier

La moitié des étudiants inscrits détiennent la citoyenneté canadienne ou la résidence permanente.

L’université maintient que ses cohortes sont à l’image de la francophonie globale, avec des liens dans une vingtaine de pays, comme le Cameroun, la Belgique, l’Algérie et la Suisse.

Selon l’université, la rentrée de janvier sera également un moment fort, où une trentaine d’étudiants s’ajouteront à la cohorte étudiante.

La situation des permis d’étude pour les étudiants internationaux fait en sorte qu’on a une deuxième cohorte qui nous arrive en janvier. Donc, c’est une bonne rentrée, ajoute M. Ouellette.

Il espère que l’université pourra avoir près de 300 étudiants d’ici la fin de l’année scolaire.

Des objectifs revus

Afin de maintenir l’entente de financement du provincial et du fédéral, l’UOF avait fixé initialement une cible de 1500 étudiants à temps plein d’ici 2026.

Mais, selon son recteur, cet objectif a changé.

On est en discussion maintenant avec le ministère des Collèges et Universités pour s’entendre sur de nouvelles cibles. Mais ce n’est pas 1500 d’ici 2026. C’était franchement trop ambitieux, a-t-il dit.

L’université explore maintenant l’offre de nouveaux programmes, dont l’administration des affaires, le travail social et aussi des programmes de deuxième cycle.

On sait que la croissance à l’université va venir par les nouveaux programmes qu’on va être capables de développer et par la transformation de nos quatre premiers programmes, dit-il.

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ONFR+ – Emmanuelle Gingras, publié le 11 septembre 2023

OTTAWA – Hier avait lieu le Gala Trille Or, où sont récompensés des artistes franco-canadiens, au Centre National des Arts, à la suite de deux jours de célébrations, de vitrines et de panels. Une 12e édition haute en couleur qui s’est démarquée cette année par sa diversité de genres musicaux et des prix partagés entre les artistes fransaskois et franco-ontariens.

Reney Ray a remporté le prix coup de cœur du public. Crédit image : Maxime Délaquis.

euf catégories figuraient lors du Gala, soit: EP, Album, Video Clip, Spectacle, Groupe, Auteur et/ou compositeur, découverte, artistes solo, chanson primée et coup de cœur du public.

La dernière étant une mise à jour de l’ancienne catégorie «coup de cœur média».

«Elle était assez redondante par rapport à la catégorie artiste solo. On voyait souvent les mêmes nominations et puis ce qui était important pour nous c’était de faire voter le public», explique Thomas Kriner, directeur général de l’APCM.

Une autre mise à jour de cette année : pas d’artistes acadiens et de l’Est canadien. Un resserrement territorial effectué à la lumière d’un règlement stipulant que le Trille Or s’adresse avant tout aux artistes de l’Ontario et de l’Ouest.

Voici donc la distribution variée de lauréats du Gala de samedi, dont le ratio de lauréats franco-ontarien et fransaskois est presque équivalent.

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RADIO-CANADA – Félix Hallée-Théoret et Venant Nshimyumurwa, publié le 7 septembre 2023

À la rentrée cet automne, le Collège Boréal annonce avoir connu une importante hausse des demandes d’admission, particulièrement celles provenant d’étudiants étrangers.

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Le Collège Boréal annonce avoir reçu beaucoup plus de demandes d’étudiants étrangers que par le passé. Ici, son campus de Sudbury.(Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / YVON THÉRIAULT

Entre 2022 et 2023, le nombre de demandes d’admission aux programmes postsecondaires de l’ensemble des campus du Collège Boréal a bondi de 48 %, passant de 2902 à 4282, lit-on dans un communiqué.

Pour les étudiants étrangers, on note une croissance de l’ordre de 81 % en ce qui concerne le nombre de demandes. C’est très significatif, se félicite Michel Doucet, vice-président des services corporatifs au Collège Boréal.

Si ces demandes d’admission ne se traduisent pas nécessairement en inscriptions, les chiffres démontrent tout de même un grand intérêt à l’international pour le Collège, notamment pour ses programmes d’agriculture, d’administration des affaires et d’informatique.

Michel Doucet pense que le Collège Boréal accueillera jusqu’à 400 nouveaux étudiants étrangers en 2023.

La majorité des candidats proviennent de pays francophones d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale.

Partenariat avec les agences de recrutement

M. Doucet explique que le Collège Boréal a une vingtaine de partenariats avec des agences dans divers pays qui font du recrutement pour Boréal dans différents coins du monde.

Beaucoup de ces agences de recrutement ont un cabinet au Canada. Elles sont accréditées et respectent les normes et pratiques en matière d’éducation internationale, déclare-t-il.

Les étudiants internationaux sont attirés par les programmes du Collège Boréal, dont celui d’agriculture. (Photo d’archives)
PHOTO : AVEC LA PERMISSION DE JOHNNY KASHAMA

Luisa Veronis, professeure de géographie et titulaire de la chaire de recherche sur l’immigration et les communautés franco-ontariennes à l’Université d’Ottawa, explique que les collèges et universités profitent aussi de la nouvelle politique du Canada en immigration, pour augmenter le nombre d’étudiants étrangers.

L’éducation est devenue une porte d’entrée pour immigrer au Canada. Arriver comme travailleur qualifié peut être beaucoup plus difficile, souligne-t-elle.

Le Canada a beaucoup transformé sa politique d’immigration. Avant, il était quasiment impossible pour un étudiant étranger de devenir un résident permanent.

Une citation de Luisa Veronis, professeur à l’Université d’Ottawa

Au mois d’août, le gouvernement fédéral a évoqué la possibilité de limiter le nombre d’étudiants étrangers au Canada, en réaction à la crise du logement.

De nombreux étudiants venus entre autres de l’Inde peinent à trouver un logement une fois arrivés au Canada.

La situation est toutefois différente lorsqu’on parle d’étudiants francophones.

Je pense que du côté francophone, il n’y a pas de problème. Au contraire, on a une capacité qu’on aimerait utiliser et qu’on n’arrive pas à remplir complètement, fait savoir Luisa Veronis.

Le Collège Boréal compte des étudiants étrangers de 28 pays. La majorité viennent de la République démocratique du Congo, du Niger, du Sénégal, du Cameroun et de la Côte d’Ivoire.

Il a néanmoins d’autres étudiants, en petit nombre, de pays comme l’Albanie, la Belgique, et l’Italie.

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