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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 19 mai et mis à jour le 20 mai 2024
[LA RENCONTRE D’ONFR]
Entre les albums solos, l’enseignement, les spectacles à grand déploiement et les performances dans les Club Med, Brian St-Pierre semble avoir trouvé la façon de travailler tout en s’amusant. Rencontre avec l’hyperactif compositeur de Mon beau drapeau, chanson incontournable en Ontario francophone.
« Comment la musique est-elle arrivée dans votre vie?
Je viens d’une famille de musiciens. Ça a toujours été un rêve de faire quelque chose en lien avec la musique.
Pourquoi prononce-t-on Brian (comme brillant, en français) et non Bryan?
Beaucoup de gens pensent que c’est un nom d’artiste, mais pas du tout. J’ai l’impression que ma mère a vu passer ce prénom irlandais et qu’elle s’est dit que ça se prononçait bien en français.
Plus jeune, on m’agaçait, me disant que je ne portais pas bien mon nom… Au secondaire, j’ai dit que je m’appelais Bryan. Ça a été ça pendant des années, jusqu’à ce que je rencontre un certain Brian Faucher. Je n’étais plus seul au monde!
Vous avez participé au concours Ontario Pop, qui a été formateur pour plusieurs artistes. Qu’est-ce que ça a changé pour vous?
La première fois, je suis arrivé deuxième. Souvent, on dit que ce sont ceux qui n’arrivent pas premiers dont on entend le plus parler ensuite. Alors, j’ai toujours continué.
J’ai participé une deuxième fois une dizaine d’années plus tard et j’ai gagné le prix du public.
Vous avez aussi gagné des prix dans le milieu universitaire…
À l’Université d’Ottawa, ils construisaient le nouvel édifice pour le département de musique. J’ai lancé l’idée qu’il faudrait un thème musical. Ils ont alors lancé un concours, et nous sommes deux à l’avoir remporté. L’Orchestre du Centre national des arts a utilisé ma pièce pour des tournées dans les écoles, alors elle a été jouée par des grands musiciens.
Vous avez été fait membre de l’Ordre de la francophonie, une reconnaissance décernée par l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) de Prescott et Russell, en 2006. Et en 2023, vous avez reçu le prix Hommage au Gala Trille Or. Qu’est-ce que ces récompenses signifient pour vous?
Ce sont celles dont je suis le plus fier. L’Ordre de la francophonie, c’est le premier prix qui m’a fait sentir que j’ai fait une différence. Pour le prix Hommage, j’ai pleuré quand ils me l’ont annoncé. Que ma contribution soit reconnue, c’est une bonne tape dans le dos.