La radio étudiante de l’Université de Moncton, au Nouveau-Brunswick, a remporté le prix de la Station de radio universitaire et collégiale de l’année — Marchés central et régional à l’ADISQ.
La remise du prix a eu lieu le 10 novembre à Québec, lors des rencontres de l’ADISQ, un événement en marge du gala qui regroupe les gens de l’industrie.
Le directeur général de cette radio universitaire et communautaire, Cédric Ayisa, se réjouit de cette victoire.
C’est une grosse surprise pour nous surtout quand l’on sait qu’on était en nomination avec des radios avec des marchés plus importants, dit-il. On était très fiers parce que justement, on venait de loin.
Selon lui, Codiac 93,5 FM a réussi à se démarquer entre autres grâce à sa direction musicale, qui a été revisitée cette année.
On a mis un peu plus de focus sur les artistes francophones et locaux, pour la plupart immergés, souligne Cédric Ayisa.
On s’était dit dans les deux dernières années qu’il nous fallait remplir notre mandat universitaire et communautaire et notre positionnement communautaire était d’être le plus souvent dans les festivals et les événements culturels de la région pour en parler, explique Cédric Ayisa.
Codiac FM est en ondes depuis plus 50 ans. La radio a déjà gagné ce prix de l’ADISQ, en 2005. Elle a également été nommée en 2019 et en 2022.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 novembre 2023
Face à une demande croissante, certaines écoles francophones en Saskatchewan sont désormais obligées de constituer des liste d’attentes. Une situation « outrageante », selon l’Association des parents Fransaskois qui n’exclut pas l’option d’un recours judiciaire contre la province.
Le système scolaire francophone en Saskatchewan est désormais victime de son succès. C’est notamment le cas à Saskatoon, la plus grande ville de la province, où le pavillon élémentaire de l’École Canadienne-Française est surpeuplé.
En effet, 439 élèves y sont inscrits alors que sa capacité d’accueil ne dépasse pas 380 élèves, d’après les données du Conseil des écoles Fransaskoises (CÉF).
Une situation qui a poussé la direction de l’école à constituer une liste d’attentes d’élèves, faute d’espaces et à cause d’une demande de plus en plus croissante.
Un recours judiciaire
« L’Association des parents fransaskois (APF) est outrée d’apprendre qu’il y a dorénavant une liste d’attente pour les inscriptions au Pavillon Monique-Rousseau de l’École canadienne-française de Saskatoon », peut-on lire dans un communiqué, publié le mardi 14 novembre par l’APF, l’organisme qui représente les parents francophones de la Saskatchewan.
Son président se montre très critique envers le gouvernement de la province.
« Il y a déjà une dizaine de classes portatives qui ont été greffées à cet édifice vétuste où le toit coule. Comment le gouvernement de la Saskatchewan peut-il justifier le délai qu’il impose aux parents fransaskois de Saskatoon au lieu de donner le feu vert dès aujourd’hui pour construire une nouvelle école élémentaire ? Quel manque de respect envers les parents de la minorité francophone de la plus grande ville de la province! Pourquoi le gouvernement de la Saskatchewan néglige-t-il de la sorte ses obligations constitutionnelles en vertu de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés? », déplore Edgard Assoua.
De ce fait, l’APF demande au gouvernement provincial de remédier à la situation et d’ouvrir des écoles de transition. Faute de quoi, l’organisme appuiera le CÉF dans l’éventualité d’un recours devant les tribunaux contre la province.
Unique commission scolaire francophone en Saskatchewan, le CÉF accueille plus de 2 000 élèves de la prématernelle à la 12e année dans 16 écoles élémentaires et secondaires à travers la province.
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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 14 novembre 2023
[ENTREVUE EXPRESS] QUI :
Dominic Mailloux est le président de la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario, une organisation qui représente près de 5 000 personnes à travers la province.
LE CONTEXTE :
Une délégation franco-ontarienne a mené, en octobre, une mission d’exploration commerciale à Abidjan, en Côte d’Ivoire, visant à identifier des opportunités d’affaires pour les entrepreneurs de la province.
L’ENJEU :
À l’heure où l’Ontario tente d’attirer de nouveaux investisseurs et de développer son économie, l’Afrique apparaît comme un continent à fort potentiel dans l’essor des échanges commerciaux, sur fond de création de la zone de libre-échange africaine.
« Comment s’est fait le choix de la Côte d’Ivoire pour cette mission en Afrique de l’Ouest?
On avait pour objectif d’élargir les occasions de commerce en utilisant la francophonie. On regardait du côté du continent africain. Pourquoi la Côte d’Ivoire s’est imposée? Car sur le territoire de l’Ontario, on est à même de rencontrer des gens qui viennent de Côte d’Ivoire ou qui font partie de la diaspora ivoirienne ici au Canada. La diaspora est maintenant assez importante et bien regroupée pour avoir mis sur pied des organismes communautaires comme Akwaba Community, ayant pour objectif de redonner à leur communauté.
Avec les réseaux de contacts établis par Akwaba Community, on a vu que c’était une belle opportunité de faire une première tentative du côté du continent africain, parce qu’on avait déjà créé une relation de confiance avec eux. C’est un peu comme ça que la destination Côte d’Ivoire s’est présentée à nous.
Quels étaient les objectifs de cette mission?
On avait entendu parler du Salon Afrique-Canada Immigration Investissement dont la première édition a eu lieu en 2022. On nous avait envoyé un courrier à ce moment-là et on avait signé une entente avec une chambre de commerce locale. On avait aussi entendu beaucoup de bien de cette première édition, qui a eu un succès phénoménal avec plus de 4 000 participants. Quand on a eu vent de cette deuxième édition, on a poursuivi les discussions et on a confirmé notre partenariat cette année. J’ai pris la décision d’être présent au salon avec pour mission d’explorer s’il n’y avait pas des opportunités d’affaires, des liens à créer entre l’Ontario et la Côte d’Ivoire. C’était vraiment ça l’intention.
Il faut mentionner que nous sommes membres de l’Alliance des patronats francophones (APF) qui regroupent des représentants de neuf pays dont la Côte d’Ivoire. C’était aussi une opportunité pour nous d’utiliser notre liste de contacts des gens de l’APF de là-bas pour essayer d’élargir notre réseau.
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RADIO-CANADA – Janique LeBlanc, publié le 12 novembre 2023
Depuis son arrivée à Terre-Neuve, il y a près de sept ans, Navel Sarr s’est donné une mission : faire vibrer la culture africaine en organisant des événements pour pousser la communauté à rester et ouvrir les horizons des autres résidents.
Navel Sarr reproduit les mouvements de la professeure de danse africaine en suivant le rythme endiablé de la musique. Le gaillard d’1 m 95 participe à cet atelier en plein air, l’une des premières activités du cinquième St. John’s African Roots Festival (SARFEST).
Ce Canadien d’origine mauritanienne est le président et fondateur de l’événement. L’idée lui est venue peu après son déménagement de Montréal à Terre-Neuve en 2017.
Je voyais que beaucoup de (gens) de la communauté africaine et afro-descendante ne voulaient pas rester à Terre-Neuve-et-Labrador, explique-t-il en ajoutant que les Terre-Neuviens étaient peu exposés aux cultures africaines et afro-descendantes.
Vu que les Africains aiment beaucoup la musique et danser, et les Terre-Neuviens aussi aiment beaucoup la musique, je me suis dit pourquoi ne pas faire un festival pour pouvoir réunir ces deux communautés ensemble?
La musique évocatrice de son pays natal
Dès sa première édition en 2019, le St. John’s African Roots Festival a déclenché de fortes émotions. Des spectateurs ont pleuré, émus par la musique venant de leur pays lointain.
Il y a des gens, quand ils ont entendu certains chants ou certains instruments, ça leur a rappelé leur enfance. C’était vraiment émotionnel. Les gens n’arrêtaient pas de nous remercier.
Une citation de Navel Sarr, président et fondateur du St. John’s African Roots Festival
Le musicien burkinabè Mamadou Diabaté est venu d’Autriche pour jouer au SARFEST 2023. Le balafoniste apprécie le message d’unité de l’événement musical.
L’importance de SARFEST, c’est pour montrer qu’on peut vivre ensemble dans une maison, qu’on est frère et sœur, qu’on soit rouge, noir et puis blanc, ça revient à la même chose. On doit échanger nos cultures, affirme-t-il.
Un festival qui fait des petits
En plus de faire venir des artistes établis au SARFEST, Navel Sarr se fait un devoir d’encourager les artistes locaux émergents. Les jeunes étudiants qui n’ont même pas d’album, qui n’ont même pas de single, c’est pas évident qu’ils puissent être invités dans des festivals, précise-t-il.
Plusieurs artistes ont fait leurs premières armes sur une scène devant public au St. John’s African Roots Festival. Baraka, un jeune auteur-compositeur-interprète terre-neuvien d’origine tanzanienne, s’est fait remarquer grâce à sa prestation au SARFEST.
Ça a changé beaucoup de choses. Presque tout honnêtement. Jouer en public, savoir qu’il existe un lieu où le fait d’être Africain est célébré, encouragé et mis en valeur, c’est un honneur!
Une citation de Baraka, auteur-compositeur-interprète
Baraka a réalisé un rêve l’été dernier en jouant sur la grande scène du plus important festival musical de Terre-Neuve, le Newfoundland Folkfest. Ce spectacle, il le doit aussi à Navel Sarr, qui assure depuis trois ans la programmation africaine du Folkfest.
Ils me disent : on veut avoir des musiciens qui ont performé l’année passée pour SARFEST. Ils nous donnent les noms. Lui, il est vraiment bon, explique Navel pour illustrer les retombées positives de son festival pour les artistes locaux d’origine africaine.
La directrice du Newfoundland Folkfest, Julie Vogt, apprécie la vision de Navel, très ouverte sur le monde. Des musiciens de partout au monde, y compris nos musiciens terre-neuviens, s’inspirent les uns les autres, affirme-t-elle.
Navel est heureux de voir le public du Newfoundland Folkfest, majoritairement terre-neuvien, accueillir, encourager, applaudir et même chanter avec un musicien africain. C’est vraiment un pont qu’on est en train de bâtir entre les communautés à travers la musique, dit l’énergique organisateur bénévole du St. John’s African Roots Festival.
Navel Sarr entend poursuivre sa double mission de faire connaître la culture africaine aux Terre-Neuviens et de l’offrir aux Africains de Terre-Neuve pour les inciter à rester. Avec son équipe de bénévoles, il a déjà mis sur pied un festival de cinéma africain, qui comme son pendant musical, grandit à chaque année.
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RADIO-CANADA – Sarah Tomlinson, publié le 14 novembre 2023
La Franco-Ontarienne Édith Dumont devient officiellement mardi la 30e lieutenante-gouverneure de l’Ontario. Elle doit être assermentée comme représentante du roi Charles III, lors d’une cérémonie d’installation dans l’enceinte de l’Assemblée législative à Queen’s Park.
Philippe Chartrand, président de la section d’Ottawa de la Ligue des monarchistes du Canada rappelle que même si la lieutenante-gouverneure occupera la fonction la plus élevée de la province, le rôle d’Édith Dumont sera principalement symbolique.
Elle a le rôle de promouvoir un sentiment d’identité, d’être la représentante du roi dans la province, de soutenir des causes sociales et de reconnaître les citoyens remarquables.
Une citation de Philippe Chartrand, Ligue des monarchistes du Canada
Carole Nkoa, vice-présidente du Centre-Sud-Ouest au Collège Boréal, estime que Mme Dumont a toutes les qualités requises pour exceller dans son rôle.
Mme Dumont a toute la noblesse des qualités humaines qu’on recherche pour occuper ce poste avec brio pour les communautés ontariennes, grâce à l’amour qu’elle a pour la francophonie ontarienne, affirme Carole Nkoa.
Humaine avant tout
Carole Nkoa dit connaître Édith Dumont depuis presque une décennie, ayant travaillé avec elle au conseil d’administration de la Télévision française de l’Ontario (TFO).
Elles ont ensuite travaillé ensemble à l’Université de l’Ontario français (UOF). Je trouve qu’Edith était cette femme qui sait vraiment faire la part des choses entre ce qui est important et l’humain; le cœur. Et au travail, c’était un peu pareil, affirme-t-elle.
C’est une dame qui sait s’appuyer sur les compétences autour d’elle, qui ne prend pas la place dans des dossiers où elle ne se sent pas experte. Au contraire, elle sait laisser la place aux gens.
Une citation de Carole Nkoa, vice-présidente du Centre-Sud-Ouest au Collège Boréal
Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, est du même avis.
Je la connais comme une personne toujours souriante. J’ai eu des interactions avec elle qui ont été très plaisantes. C’est toujours constructif, dit-il.
Une femme de conviction
Or, si son humanité lui a permis de tisser bien des liens avec des gens, c’est son ambition qui a fait prendre à sa carrière en éducation un tel essor.
Après avoir obtenu un baccalauréat en psychologie, un autre en orthopédagogie et une maîtrise en sciences de l’éducation, elle a cumulé plus de 30 ans de travail au sein du Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO).
Entamant sa carrière comme orthopédagogue, elle a gravi les échelons pour devenir plus tard directrice de l’éducation et secrétaire-trésorière du Conseil.
C’est une personne ambitieuse, une dame de conviction. Mais ce ne sont pas juste ses convictions à elle. Elle fait aussi partie activement de la société dans laquelle elle vit, précise Carole Nkoa.
Mathieu Fleury, un ancien conseiller municipal du quartier Rideau-Vanier, a connu Édith Dumont à l’époque où elle travaillait pour le CEPEO.
C’est une personne calme et posée, qui est capable d’exprimer son point de vue avec beaucoup de clarté, mais aussi qui n’a pas peur de se retrousser les manches pour amener une résolution.
Une citation de Mathieu Fleury, ancien conseiller municipal du quartier Rideau-Vanier
Il se souvient surtout de sa façon innovante de gérer les affaires du conseil scolaire.
Elle a vraiment élevé les attentes au niveau du conseil durant cette période. On a vu un impact réel, dit-il, ajoutant qu’elle pensait souvent à augmenter la participation des parents, de nouveaux arrivants, et surtout à promouvoir la langue française dans l’est de la province.
En avril 2020, Édith Dumont a accepté le poste de vice-rectrice aux partenariats, aux collectivités et à l’international à l’UOF.
Dyane Adam, l’ancienne présidente du conseil de gouvernance de l’UOF, est celle qui a recruté Mme Dumont à l’époque.
Édith, qui est reconnue pour son leadership, pour son enthousiasme, pour son énergie, est forte en relations publiques et en communications. C’est une des raisons pour lesquelles nous l’avions recrutée, dit Dyane Adam.
Une victoire pour la francophonie ontarienne
Sa nomination est une victoire pour la francophonie ontarienne, qu’elle a soutenue tout le long de sa carrière, selon plusieurs.
On peut voir dans les interactions avec Mme Dumont qu’elle a la francophonie à cœur. Je crois qu’elle va vraiment faire honneur au poste de lieutenante-gouverneure.
Une citation de Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario
M. Fleury ajoute que sa présence en milieu politique servira de symbole de la pérennité de la francophonie en Ontario.
Il y a quelque chose de puissant dans tout ça. D’être en position minoritaire et d’être capable d’escalader pour se rendre au top la pyramide, maintient Mathieu Fleury.
Pouvoirs et responsabilités de la lieutenante-gouverneure :
Veiller à ce que l’Ontario ait toujours un premier ministre capable de gagner la confiance de l’Assemblée législative;
Nommer les membres du Conseil exécutif (ministres du Cabinet) sur les conseils du premier ministre;
Convoquer, proroger et dissoudre l’Assemblée législative sur les conseils du premier ministre;
Lire le discours du Trône au début d’une session parlementaire;
Accorder la sanction royale, dernière étape du processus législatif, aux projets de loi adoptés par l’Assemblée législative;
Ordonner les élections à l’Assemblée législative sur l’avis du Cabinet, conformément à la Loi électorale;
Approuver les affaires du gouvernement, comme les règlements et les mises en candidature publiques, en signant des décrets sur l’avis du Cabinet.
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RADIO-CANADA – Julien Lecacheur, publié le 10 novembre 2023
Le dépanneur d’Abram-Village avait fermé ses portes en 2014. En 2023, deux sœurs jumelles font revivre le magasin de leur père et la petite communauté acadienne en même temps.
Pendant des années, Eric Richard, un résident d’Urbainville a fréquenté le dépanneur d’Abram-Village. Neuf ans après sa fermeture en 2014, il y a repris ses bonnes habitudes. Il y vient régulièrement pour prendre un café, un repas et déposer ses feuilles de bingo.
On avait l’habitude de l’avoir ouvert pendant un bon bout de temps puis il a fermé. C’est bon de le voir ouvert de nouveau et d’avoir cela aux alentours, explique Éric Richard.
Et il n’est pas le seul dans ce cas. Depuis le 23 octobre, les clients affluent vers le magasin acadien, situé non loin de l’aréna Évangéline. Un soutien de la communauté qui réjouit les propriétaires, Janelle et Janique Arsenault, heureuses d’avoir réouvert le magasin autrefois détenu par leur père.
Les résidents de la région savent bien qu’on ne deviendra pas millionnaire avec cette entreprise, mais cela fait du bien à la communauté, à nos enfants. En plus, on crée des emplois. C’est juste un bon service et nous sommes excitées.
Une citation de Jannelle et Janique Arsenault, propriétaires, le Magasin Acadien Inc
Un dépanneur ouvert 365 jours par an
Janelle et Janique Arsenault n’ont pas hésité longtemps avant de se lancer. En moins d’un mois, elles ont transformé leur maison pour redonner vie au dépanneur.
C’était une grande maison parce qu’ici [où se trouvent les rayons NDLR], il y avait deux chambres. On a décidé de les enlever, explique Janique Arsenault. Je voulais rouvrir le magasin que l’on aimait tant et que l’on a pas pu conserver ouvert à cause de nos enfants et de nos carrières.
Une renaissance qui attire des résidents, des travailleurs, mais aussi des élèves de l’école Évangéline. Ici, on vient chercher un café, un breuvage, des croustilles ou encore un repas.
C’est vraiment chouette d’avoir une épicerie juste à côté de l’école. Comme cela, quand tu n’as pas ton repas et que tu as besoin de quelque chose à manger ou à grignoter tu peux juste venir ici et prendre des collations.
Une citation de Louai Hadjadj, 16 ans
D’autres projets en préparation?
Face au succès, les deux sœurs jumelles ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Et même si elles préfèrent rester discrètes, elles réfléchissent déjà à l’agrandissement du magasin. On a d’autres plans, déclarent-elles en rigolant.
À terme, elles espèrent que d’autres magasins ouvriront dans les alentours.
Pour notre communauté, cela serait beau de voir d’autres petites entreprises. On pourrait tous s’entraider. En plus, cela amènera des touristes.Une citation deJanelle et Janique Arsenault, propriétaires, le Magasin Acadien Inc
Une nécessité pour redévelopper une région où la population est de plus en plus vieillissante.
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RADIO-CANADA – Pascale Savoie-Brideau, publié le 4 novembre 2023
Un coup de publicité du Home Hardware de Bathurst, au Nouveau-Brunswick, s’est répandu comme une traînée de poudre dans la région Chaleur. Des dizaines d’entreprises de la région utilisent, elles aussi, le prénom Paul dans leurs communications, un clin d’œil au mystérieux client de la quincaillerie.
Depuis vendredi (3 novembre, NDLR), le prénom Paul figure dans des dizaines de publications sur les réseaux sociaux de citoyens de la région de Bathurst.
Qui est ce mystérieux Paul? Selon la gérante du Home Hardware de Bathurst, Louise Doiron, l’homme existe bel et bien et il a acheté une souffleuse dans cette quincaillerie en 2022.
L’idée d’inscrire le nom du client sur l’enseigne du Home Hardware de Bathurst remonte à l’hiver dernier.
Le propriétaire du magasin, Daniel Doiron, avait alors demandé à sa gérante de trouver une phrase drôle et accrocheuse pour le panneau publicitaire extérieur.
Elle décide alors d’y inscrire : « Paul, ta souffleuse est arrivée. »
Ça n’a rien fait de plus que cela, personne n’en parlait, se remémore-t-elle. Après cela, on a essayé à l’été avec Julie, ton ensemble patio est arrivé, ça n’a pas fait fureur non plus.
Il y a un peu plus d’une semaine, Louise Doiron a voulu retenter la blague, afin de faire la promotion de ses souffleuses.
Le panneau bilingue avec le message Paul, ta souffleuse est arrivée, a donc été installé à nouveau.
Cette fois, un cliché de la publicité pris par un client est rapidement devenu viral sur les réseaux sociaux.
Depuis ce temps-là, ça a fait boule de neige, c’est incroyable, affirme Louise Doiron.
Une campagne qui fait boule de neige
À la suite d’une entrevue sur le sujet à la radio locale vendredi, le fou rire général gagne la ville et de nombreuses entreprises reprennent la formule.
Paul est populaire dans la ville de Bathurst, plaisante Louise Doiron.
Parmi les établissements qui ont partagé des photos sur les médias sociaux, on compte la garderie Le Club des Amis.
L’éducatrice Jillian Marie Duscharme qualifie le mouvement d’hilarant.
Beaucoup d’entreprises locales y ont participé. Nous avons donc décidé de prendre le train en marche et de faire de la publicité pour notre garderie, en même temps, explique-t-elle.
Jillian Marie Duscharme a aussi montré aux jeunes du programme de garde d’enfants d’âge scolaire les multiples publications partagées par les entreprises locales.
Ils ont trouvé hilarantes toutes les autres photos et ça leur a permis de constater l’engagement de la communauté, avance-t-elle.
On vient de vivre une pandémie. Ça fait du bien de voir que la communauté a encore un sens de l’humour et que tous les gens participent. Il n’y a personne qui a donné de commentaires négatifs.
Une citation de Louise Doiron, gérante du Home Hardware de Bathurst
Louise Doiron se réjouit que Paul apporte de la joie aux gens.
L’administration municipale et la police de Bathurst ont elles aussi partagé des photos faisant allusion à Paul sur leurs médias sociaux.
Le mouvement humoristique semble également gagner du terrain dans le nord-est de la province. À Tracadie, le centre Multi-Fitness a utilisé le gag pour la promotion de ses classes sportives, vendredi après-midi.
L’équipe du Home Hardware indique qu’elle révélera l’identité de Paul la semaine prochaine.
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RADIO-CANADA – Julie Sicot, publié le 9 novembre 2023
Le réalisateur acadien a reçu l’ordre de la Nouvelle-Écosse, jeudi. Une distinction qui met à l’honneur son travail de réalisateur et de documentariste sur le passé et le présent des Acadiens.
Après avoir été distingué par le Canada, le Nouveau-Brunswick et même la France comme chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, Phil Comeau a reçu la reconnaissance de sa province natale.
Je suis super content, je suis le 6e Acadien à recevoir la reconnaissance en 20 ans. C’est extraordinaire d’être capable de recevoir ça dans la province où je suis venu au monde, où j’ai appris à faire des films a réagi l’artiste, qui était accompagné pour l’occasion de membres de sa famille.
Le prix lui a été remis des mains du lieutenant-gouverneur Arthur Joseph LeBlanc, lui-même acadien lors d’une cérémonie à sa résidence.
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L’Ordre de la Nouvelle-Écosse symbolise les contributions à la vie et à l’essence de la province. Nous pouvons être inspirés par vos succès et en tirer de la fierté, a déclaré le représentant du Roi en Nouvelle-Écosse lors de son discours aux cinq récipiendaires du jour.
Une carrière au service de l’Acadie
Phil Comeau a réalisé une centaine de productions sur l’Acadie, que ce soit son histoire ou sa culture. C’est d’ailleurs, la Société acadienne de Clare qui a proposé son nom pour recevoir cette distinction.
Je sens qu’il y a un rapprochement de la communauté anglophone envers la culture acadienne pour reconnaître ce que l’on a fait dans la construction de la province indique Phil Comeau.
Et comme un symbole, la cérémonie s’est déroulée sous le portrait du révérend Père Léger Comeau, l’oncle de Phil Comeau. La peinture a été installée il y a tout juste deux mois dans cette salle de la maison du lieutenant-gouverneur.
C’est lui qui a fondé la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse en 1967. C’est un grand patriote, c’est un mentor et je suis fier de lui ajoute le nouveau membre de l’Ordre.
Cette distinction ne clôture en rien la carrière du réalisateur. J’ai encore des choses à dire. Il y a beaucoup de sujets acadiens qui n’ont pas été explorés conclut Phil Comeau.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 10 novembre 2023
Fief historique des Franco-Terre-Neuviens, la municipalité de Stephenville qui fut un village acadien par le passé ambitionne de renouer avec son héritage et sa culture francophone.
En effet, le maire de la petite ville d’un peu plus de 6000 habitants Tom Rose a annoncé, début novembre, la décision du conseil municipal de revitaliser la francophonie sur son territoire lors des festivités du 50e anniversaire du mouvement communautaire francophone de Terre-Neuve-et-Labrador.
Plusieurs mesures ont été proposées par la municipalité dont la plus importante demeure l’identification d’un terrain pour la construction d’une école et d’un centre communautaire francophones.
S’il est concrétisé, ce projet de premier centre scolaire et communautaire dans la petite ville permettra à de nombreux ayants-droits de réapprendre la langue française après plusieurs générations assimilées. Une assimilation favorisée non seulement par l’influence de la majorité anglophone de la province, mais également par la présence d’une grande base aérienne américaine construite lors de la deuxième guerre mondiale.
Autres mesures, et non des moindres : le conseil municipal veut également promouvoir la formation en français et renforcer sa collaboration avec la Fédération des francophones de Terre-neuve et du Labrador (FFTNL).
« La Fédération applaudit des deux mains la décision du Conseil municipal de Stephenville, de redonner des couleurs francophones et acadiennes dans ce haut lieu de l’histoire de nos communautés », se félicite l’organisme porte-parole des francophones de TNL.
Cerise sur le gâteau : la municipalité de Stephenville entamera une transition vers des panneaux de signalisation bilingues dans tout le territoire.
« C’est une très grande nouvelle pour notre communauté francophone et acadienne de Stephenville et de ses environs » commente Tony Cornect, élu la fin de semaine dernière comme président de la FFTNL.
« Après des décennies de recul, il est aisément observable que notre communauté locale reprend peu à peu son dynamisme, dans cette localité qui fut historiquement un village acadien, et où la plupart des résidents ont des racines françaises ou acadiennes. C’est donc un geste positif très important que porte ici la municipalité et nous tenons à le saluer. », se réjouit l’ancien ministre et député provincial Franco-Terre-Neuvien Tony Cornect.
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Cette semaine, non seulement il y a du choix d’activités à faire en français en Ontario, mais il y a des choix au sein même des lieux de diffusion. La visite d’un seul endroit vous donne accès à deux, parfois trois disciplines artistiques. Des vernissages, des concerts, un classique québécois revisité… Voici quelques suggestions pour consommer la culture francophone dans les prochains jours.
Musique
Chanson et vernissage dans la mire du MIFO
La programmation du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) comporte trois activités dans trois disciplines différentes cette semaine. Vendredi, le chanteur Ludovick Bourgeois sera de passage au Centre des arts Shenkman. Depuis sa victoire à l’émission La Voix en 2017, l’artiste a réussi à se faire un prénom, lui dont la voix et le nom de famille évoquent toujours aux Québécois son père, le regretté Patrick Bourgeois. Le fils a d’ailleurs récemment annoncé qu’il préparait un spectacle hommage aux BB pour 2024. En attendant, c’est la tournée de son troisième album original, Rêveur, qui s’arrêtera à Orléans.
Pendant ce temps, directement à la bâtisse du MIFO sur la rue Carrière, il est possible de visiter une nouvelle exposition de Dominique C. Habib. L’artiste sera présente jeudi soir pour rencontrer le public lors du vernissage de Créatures intérieures. Les œuvres lui ont permis d’apprivoiser et de représenter ses émotions à la suite d’une fausse couche. D’abord incertitude et accablement, les tableaux et sculptures se succèdent dans un parcours qui mènera éventuellement à la sérénité.
Ottawa. Exposition de Dominique C. Habib jusqu’au 3 décembre. Spectacle de Ludovick Bourgeois le 10 novembre. Détails et billets sur le site du MIFO.
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RADIO-CANADA – Mehdi Jaouhari, publié le 9 novembre 2023
Alors que le Canada se dote d’objectifs plus élevés pour l’immigration francophone au pays, la Nouvelle-Écosse se taille une place de choix comme terre d’accueil.
J’ai le plaisir de vous dire que l’immigration francophone en Nouvelle-Écosse est en constante évolution, dit Baharak Nazari, la chef de projet pour le Réseau Immigration Francophone de la Nouvelle-Écosse
En fait, l’immigration francophone en Nouvelle-Écosse se dresse une nouvelle courbe.
Les nouveaux arrivants font face à toutes sortes de défis surtout pour trouver un logement, et s’adapter, mais cette semaine l’heure est d’abord à la célébration des victoires entourant l’immigration francophone.
Cette année, on célèbre la 11e édition de la Semaine nationale de l’immigration francophone, explique Baharak Nazari.
Le thème c’est : une terre accueillante. Pour la chef de projet, ce thème encourage la valorisation des cultures et pousse à la réflexion sur ce qu’est une terre accueillante pour chacun et chacune.
Cette édition sera une belle occasion pour mettre en valeur et renforcer les connaissances des peuples autochtones, ajoute-t-elle de passage à l’émission Le Réveil N.-É et T.-N.-L.. Ça permet aussi de réfléchir à l’environnement et à l’importance de préserver notre terre accueillante pour les générations futures!
En plus des forums, des discussions et des tables rondes sur le choc culturel, cette semaine est aussi une célébration qui met en lumière la contribution exceptionnelle des immigrants francophones à la richesse culturelle et économique de la province. C’est l’occasion pour les communautés acadiennes, francophones et francophiles de se rassembler et de célébrer la diversité culturelle qui fait la force de nos communautés.
Les activités ont commencé à Sydney, le lundi 6 novembre et doivent se terminer avec une cérémonie de clôture le dimanche 12 novembre à la Salle du café-théâtre de l’école secondaire du Sommet.
Il s’agit d’une soirée festive destinée aux immigrants et spécialement aux immigrants nouvellement arrivés, indique la chef de projet pour le Réseau Immigration Francophone de la Nouvelle-Écosse.
Baharak Nazari invite les gens à visiter le site internet d’immigration francophone de la Nouvelle-Écosse et de s’inscrire aux infolettres pour suivre tous les évènements de la semaine.
D’après une entrevue de Marc Babin, animateur de l’émission Le Réveil N.-É et T.-N.-L.
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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 8 novembre 2023
TORONTO – L’Ontario investit 800 000 $ dans le cadre de la Stratégie de développement économique francophone, soit une hausse de 60 % par rapport à l’année dernière, dont 500 000 $ pour des organisations de soutien aux entrepreneurs francophones.
Créée en 2019, la Stratégie de développement économique francophone vise à élargir l’empreinte économique francophone en Ontario.
Elle s’appuie notamment sur l’entrepreneuriat et l’innovation francophones, une main-d’œuvre qualifiée bilingue et la promotion de la francophonie ontarienne comme atout économique.
Cette année, le gouvernement provincial investit 800 000 $, dont 500 000 $ qui seront alloués à des organisations de soutien aux entreprises francophones.
La Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA) se voit ainsi attribuer 250 000 $ pour mener une étude sur les besoins des entreprises et entrepreneurs francophones dans la province.
Elle devra également fournir des services de référence à des groupes-clés, comme les nouveaux arrivants, les femmes ou encore les minorités visibles.
« Les fonds alloués permettront de mieux comprendre l’écosystème d’affaires francophone et d’identifier clairement les besoins des entreprises dans les divers secteurs d’activités », estime Richard Kempler, directeur général de la FGA.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 8 novembre 2023
Afin de briser l’isolement, le Réseau Aînés francophones de Terre-Neuve-et-Labrador (RAFTNL) a développé un outil pour aider les aînés à identifier les services pouvant leur être utiles.
Vieillir est une étape de vie qui apporte son lot de défis, surtout lorsque l’individu est issu d’une minorité linguistique.
C’est le cas des aînés francophones de Terre-Neuve-et-Labrador qui doivent composer parfois avec une faible offre de services en Français.
Afin d’améliorer leur condition, l’organisme provincial francophone des ainés RAFTNL a crée un répertoire de services.
Rédigé en Français, cet outil présente de manière simple et succinct les services gouvernementaux reliés à la santé, les services sociaux et la justice.
Mieux encore, le répertoire indique si les services sont disponibles en français et comment y accéder en ligne ou par téléphone.
Ce faisant, le RAFTNL souhaite briser l’isolement des personnes aînées en leur facilitant l’accès à ces services.
Le projet a été rendu possible grâce au soutien financier du programme de Nouveaux Horizons pour les aînés du gouvernement du Canada.
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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 7 novembre 2023
KINGSTON – Fruit de longues conversations avec la communauté, l’Association canadienne-française de l’Ontario à Kingston (ACFO Mille-Îles), et plusieurs acteurs de la communauté francophone, comme l’enseignant Maxime Grégoire, ont proposé au conseil municipal de créer un comité francophone au sein de l’appareil municipal.
La Ville de Kingston a mené une consultation en ligne auprès des francophones cet été. De nombreux citoyens y ont participé, répondant à la question : « Quelles suggestions feriez-vous pour améliorer les programmes, les services et/ou les établissements municipaux pour la communauté francophone ? »
Par exemple, les habitants de Kingston ont demandé à ce que la municipalité offre des leçons de natation ou d’autres activités en français, puisqu’il n’y a pas d’activités parascolaires en français.
Il est demandé de soutenir la mise sur pied d’un « centre multiservice pour la population tel qu’une maison de la francophonie de Kingston ».
« Augmenter la présence de livres francophones dans les bibliothèques », ou encore, « plus de services de garde en français ».
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Francité – Mehdi Jaouhari, publié le 7 novembre 2023
En partenariat avec plusieurs organismes francophones du Canada, l’organisme montréalais ATSA produit un balado qui met la lumière sur le parcours d’immigrants et d’intervenants communautaires francophones au Québec et ailleurs au Canada.
Inédit. C’est le moins que l’on puisse dire sur ce projet de collaboration entre plusieurs acteurs francophones de la société civile au Québec et au Canada autour d’un balado en Français.
Nommé « Cuisine ton quartier », ce dernier met la lumière sur le parcours d’immigrants et d’intervenants communautaires, non seulement au Québec à Montréal, mais dans plusieurs autres villes à l’extérieur de la belle province.
Il s’agit de Sudbury en Ontario, Winnipeg au Manitoba, Regina au Saskatchewan, Edmonton en l’Alberta et de Vancouver en Colombie-Britannique.
Lancement en Saskatchewan
Lancé en plusieurs étapes, « Cuisine ton quartier » a atterrit ce lundi 6 novembre 2023, en Saskatchewan avec cinq épisodes consacrés à des figures de la communauté Fransaskoise de Regina.
« Ce balado sera l’opportunité de connaître divers parcours à saveurs humaines de Vancouver, Edmonton, Calgary et de Regina. Parmi les invités francophones de la Saskatchewan, vous pouvez retrouver Art Babayants, M. Vénérand Harimenshi, M. Jean de Dieu Ndayahundwa, M. Napoléon Hatungimana, Mme Bassant Elayek, Mme Marie Lou Bernatchez, Mme Fatuma Tshiswaka, Mme Esperanza Sanchez Espitia et M. Denis Simard », annonce l’Assemblée communautaire Fransaskoise, l’organisme porte-parole des francophones de la Saskatchewan.
En plus de la collaboration d’une pléthore d’organismes partout au Canada, ATSA a été appuyé par le gouvernement du Québec et la ville de Montréal pour produire la série de balados « Cuisine ton quartier ».